Pour son premier bureau africain, Herbert Smith Freehills opte finalement pour Jo’Burg
Dans la capitale économique de l’Afrique du Sud, le cabinet d’avocats rassemble une équipe à vocation panafricaine, avec deux pointures du droit des affaires recrutées chez Webber Wentzel et des avocats francophones venus d’Europe.
Deux ans après avoir renoncé à l’installation de son premier bureau africain à Conakry, en Guinée, Herbert Smith Freehills a annoncé dans un communiqué « s’apprêter à renforcer de façon significative sa pratique Afrique avec l’ouverture d’un bureau en Afrique du Sud, à Johannesburg. »
Le bureau devait être opérationnel début 2016.
Dans ce cadre, Herbert Smith Freehills a fait venir deux célébrités du droit des affaires : Brigette Baillie, responsable du département énergie et infrastructures chez Webber Wentzel (l’un des tous premiers cabinets sud-africains) et considérée par Chambers & Partners, la bible des avocats, comme « un pilier du marché et quelqu’un de connu pour sa vaste expérience et ses conseils efficaces » ; et Peter Leon, associé au département mines de Webber Wentzel. Ce dernier a été nommé co-chair (co-président) de la pratique Afrique d’Herbert Smith Freehills, aux côtés de Stéphane Brabant.
Pratique francophone
Brigette Baillie et Peter Leon travailleront avec Ed Baring, venu de Moscou, Bertrand Montembault qui est à la tête du département Énergie et Infrastructures à Paris et Yann Alix, collaborateur senior, avocat au barreau de Paris et solicitor of the Senior Courts of England and Wales.
« La force combinée de cette équipe basée à Johannesburg permettra au cabinet d’offrir ses services sur l’ensemble du continent africain, y compris dans les pays francophones, tout en étant pleinement en lien avec le reste de la pratique Afrique du cabinet au niveau mondial », a expliqué dans un communiqué le cabinet Herbert Smith Freehills, qui avec 2 800 avocats dont 460 associés dans 23 bureaux à travers le monde est l’un des plus importants acteurs du droit des affaires.
« Ce hub sera panafricain, explique Stéphane Brabant, joint par Jeune Afrique. Il sera à la fois anglophone et francophone. Il permettra même aux clients de disposer d’une pratique francophone très forte à Johannesburg. »
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