Meurtres au sabre en Suède : le tueur animé par des motivations racistes

Mode opératoire, perquisition, origine des victimes… De nombreux éléments recueillis par la police suédoise permettent aux autorités d’avancer que le jeune homme de 21 ans, qui a tué jeudi 22 octobre deux personnes au sabre dans une école suédoise, était animé de motivations racistes. Cette école de Trollhättan, dans le sud-ouest du pays, accueille majoritairement des élèves issus de l’immigration.

Un homme de 21 ans a tué deux personnes au sabre dans une école en suède, jeudi 22 octobre 2015. © ADAM IHSE/AP/SIPA

Un homme de 21 ans a tué deux personnes au sabre dans une école en suède, jeudi 22 octobre 2015. © ADAM IHSE/AP/SIPA

Publié le 23 octobre 2015 Lecture : 1 minute.

Les enquêteurs fondent leur appréciation sur les éléments retrouvés en perquisition au domicile de l’auteur, son accoutrement et comportement sur les lieux des crimes et la sélection des victimes qu’il a opérée. « L’ensemble permet de dire que l’auteur était animé par des motivations racistes lorsqu’il a commis ses crimes dans l’école Kronan », selon un communiqué publié vendredi 23 octobre. Selon plusieurs médias suédois, le tueur était un sympathisant d’extrême droite.

Des victimes choisies « en fonction de leur origine ethnique »

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Identifié par la presse suédoise comme Anton Lundin-Pettersson, natif de Trollhättan, le tueur a semé la terreur jeudi matin dans cet établissement scolarisant des enfants du primaire au collège. Il a tué un enseignant et un élève à l’arme blanche, et blessé un autre enseignant ainsi qu’un jeune élève. Tous deux sont hospitalisés dans un état grave.

L’auteur des faits a ensuite été atteint par un tir de la police. Il a succombé à ses blessures quelques heures plus tard. Vêtu de noir, son visage était dissimulé par un masque rappelant celui de Dark Vador dans le film La Guerre des étoiles et coiffé d’un casque rappelant ceux de l’armée allemande pendant la Seconde Guerre mondiale. « Il a choisi ses victimes en fonction de leur origine ethnique », a précisé un officier de police, Niklas Hallgren, à la télévision publique SVT.

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