Ecobank Academy veut former les banquiers
Le groupe bancaire panafricain vient d’inaugurer à Lomé Ecobank Academy, son centre de formation destiné à tous les professionnels du secteur.
A l’instar du groupe gabonais BGFI Bank, fondateur de BGFI Business School (aujourd’hui BBS), Ecobank Transnational Incorporated vient d’inaugurer au siège du groupe à Lomé son propre centre de formation. Lors de la cérémonie (le 15 juin dernier), les dirigeants du groupe panafricain ont souligné les trois axes de la stratégie d’Ecobank Academy : d’abord le développement du management et du leadership au sein d’Ecobank, l’amélioration des compétences professionnelles et techniques pour l’industrie bancaire africaine et enfin l’accroissement du capital de connaissance pour une meilleure intégration financière en Afrique.
Le centre a « en réalité commencé ses activités à la mi-mars avec une session de formation en finance et risques », souligne Julie Essiam, la directrice des ressources humaines du groupe, qui pilote ce projet. Cette Ghanéenne a rejoint le groupe en octobre 2011 après avoir passé quatorze ans chez Citibank. Selon elle, le démarrage se fait de manière progressive : « nous sommes en discussion avec des institutions de renoms dont l’université de Harvard aux Etats-Unis, Insead en France et d’autres institutions au Nigeria ou encore en Afrique du Sud, pour mettre en place des partenariats portant à la fois sur le contenu des programmes et sur les enseignants qui interviendront dans les différentes formations », ajoute-t-elle.
Seulement pour les professionnels
En 2008, le groupe bancaire BGFI avait montré le chemin en lançant son propre centre de formation, avec l’objectif d’assurer la formation continue des ses cadres. Mais BBS délivre aussi à des jeunes étudiants des formations sanctionnées par une licence et un master professionnel. A la différence de son confrère gabonais, Ecobank Academy réserve exclusivement son accès aux professionnels. « Nous n’avons pas vocation à devenir un prolongement des universités », précise Julie Essiam. Autrement dit, le groupe bancaire panafricain présent dans 33 pays subsahariens cible avant tout des cadres de banques (ceux d’Ecobank et d’autres établissements africains) qui souhaitent développer leur compétence dans l’un des métiers du secteur.
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