Le Niger encaisse 100 millions de dollars

La Banque mondiale vient d’approuver en faveur du Niger deux crédits à taux zéro d’un montant total de 100 millions de dollars, dans le cadre de l’Association internationale de développement.

L’agriculture emploie 49 % des travailleurs africains. © Djibo Tagaza pour JA

L’agriculture emploie 49 % des travailleurs africains. © Djibo Tagaza pour JA

Publié le 28 juin 2012 Lecture : 1 minute.

Malgré les progrès accomplis, le Niger traverse une passe délicate : la crise alimentaire latente au Sahel se double des conséquences de la chute de Kadhafi et de la déstabilisation du Mali. Mais la Banque mondiale entend aider le pays et son gouvernement. En accordant deux crédits pour un total de 100 millions de dollars, l’institution internationale a ainsi décidé de soutenir un programme de réforme pour une « croissance partagée » qui prévoit notamment d’améliorer le climat des affaires, d’augmenter la productivité agricole et de renforcer la gestion des finances publiques.

Un premier crédit de 50 millions de dollars doit prendre la forme d’une aide budgétaire étalée sur trois ans. Cette aide s’accompagne d’un deuxième financement de 50 millions de dollars dans le cadre du « projet de compétitivité et de soutien à la croissance » qui doit s’étaler sur sept ans. Ce deuxième volet du programme d’aide vise à soutenir certains secteurs clés de l’économie nigérienne, notamment l’industrie de la viande et la participation des PME locales dans le secteur de l’industrie extractive.

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Mines, pétrole et élevage

Dans un communiqué, Ousmane Diagana, directeur du FMI au Niger souligne l’importance de « garder un œil sur le développement à moyen-long terme du Niger. Ces deux projets vont fournir un appui capital au Niger pour lui permettre d’exploiter son potentiel exceptionnel dans les secteurs minier et pétrolier ainsi que dans le domaine de l’élevage. » Le Niger est devenu producteur de pétrole en 2011 et, après avoir bénéficié d’importants investissements dans le secteur minier, devrait développer encore sa production d’uranium et devenir le deuxième producteur mondial dans ce domaine.

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