Kenya : un nouveau bloc pour Total

Le groupe français Total annonce la signature d’un contrat de partage de production avec les autorités kényanes.

Christophe de Margerie veut explorer le fonds marin à l’est du continent, où ses concurrents ont trouvé d’immenses réserves de gaz. © Medef

Christophe de Margerie veut explorer le fonds marin à l’est du continent, où ses concurrents ont trouvé d’immenses réserves de gaz. © Medef

ProfilAuteur_MichaelPauron

Publié le 27 juin 2012 Lecture : 1 minute.

Le groupe pétrolier français Total a annoncé aujourd’hui avoir signé un nouveau contrat de partage de production au Kenya. Il sera l’opérateur et l’actionnaire à 100% du bloc L22 au large de l’archipel de Lamu. Étendu sur une superficie de 10000 km2 avec des profondeurs d’eau de 2000 à 3500 mètres, le permis sera dans un premier temps l’objet d’une campagne d’acquisition de sismique 3D. Présent au Kenya avec 167 station service et détenteur depuis 2011 de 40% des blocs L5, L7, L11a, L11b et L12 dans le bassin de Lamu (opérés par Anadarko), la firme hexagonale a indiqué qu’un premier puits d’exploration sur ces permis devrait être foré cette année.

Total veut « pendre des risques »

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Total, qui avait indiqué il y a maintenant deux ans par la voix de son PDG Christophe de Margerie vouloir de nouveau « prendre des risques », entend obtenir de nouveaux succès, notamment en Afrique de l’Est. Il est partenaire du britannique Tullow Oil et du chinois CNOOC sur le Lac Albert en Ouganda. Le large des côtes est-africaines recèle notamment d’importantes quantités de gaz, comme le prouvent les récentes découvertes de l’italien Eni au large du Mozambique, et d’Anadarko au large de la Tanzanie.

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