Algérie : pour ou contre le possible départ de Gourcuff ?

Violemment critiqué par la presse et une partie des supporters, Christian Gourcuff, le sélectionneur de l’Algérie, pourrait s’en aller au mois de novembre, après les deux matches qualificatifs pour la Coupe du monde 2018 face à la Tanzanie.

Avant d’entraîner l’Algérie, Christian Gourcuff s’occupait du FC Lorient. © CLAUDE PARIS / AP / SIPA

Avant d’entraîner l’Algérie, Christian Gourcuff s’occupait du FC Lorient. © CLAUDE PARIS / AP / SIPA

Alexis Billebault

Publié le 26 octobre 2015 Lecture : 1 minute.

À l’issue du match amical remporté face au Sénégal (1-0), le 13 octobre dernier à Alger, Christian Gourcuff a répondu aux violentes attaques émanant d’une (grande) partie de la presse nationale, après une défaite des Fennecs face à la Guinée (1-2), quelques jours plus tôt. « J’ai lu beaucoup de conneries… C’est difficile de trouver la sérénité en Algérie. Je crois qu’il y a une manipulation contre moi », a déclaré le technicien, qui ajoutait qu’il pourrait partir « après les matches face à la Tanzanie (14 et 17 novembre). »

« Il faut être clair : la presse va trop loin, à sans arrêt critiquer, parce qu’il faut vendre plus que les concurrents, réagit un agent algérien sous couvert d’anonymat. Gourcuff est sans arrêt sous pression, alors que les résultats sont plutôt bons. Il doit faire face à des blessures, des joueurs qui jouent peu en club, et il faut lui laisser le temps de travailler. »

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Gourcuff sans le soutien de Raouraoua

« Il est évident que la presse est exigeante. Mais en Algérie, cela a toujours été ainsi. J’ai connu cela quand j’étais sélectionneur, poursuit Ali Fergani. Gourcuff n’était pas habitué à cette pression de la presse et du public à Lorient. Il est évident que si l’Algérie est éliminée par la Tanzanie, ce sera difficile pour lui de rester. Et même en cas de qualification, il est vraiment possible qu’il parte… »

Une hypothèse renforcée par le ras-le-bol que semble éprouver Gourcuff. « Il en a clairement marre. Et puis, on ne peut pas vraiment dire qu’il soit largement soutenu par Mohamed Raouraoua, le président de la fédération », ajoute notre agent.

Attaqué sur ses choix tactiques, Gourcuff, que Jeune Afrique a vainement tenté de joindre, entend déjà quelques noms circuler pour prendre sa succession au pied levé. Notamment ceux de Claude Le Roy, actuellement au Congo, de Raymond Domenech, libre depuis juillet 2010, de Hervé Renard (Lille) ou de l’Italien Roberto Donadoni, ex sélectionneur de la Squadra Azzura (2006-2008)…

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