Niger : l’ancien ministre Amadou Boubacar Cissé candidat de l’UDR à la présidentielle

L’ancien ministre du Plan Amadou Boubacar Cissé, qui a quitté le gouvernement en septembre, a été désigné candidat à l’élection présidentielle de 2016 par son parti, l’Union pour la démocratie et la République (UDR).

Amadou Boubacar Cissé. © AFP

Amadou Boubacar Cissé. © AFP

Publié le 26 octobre 2015 Lecture : 2 minutes.

« Nous avons investi la semaine passée, Amadou Boubacar Cissé, le président de notre parti candidat à l’élection présidentielle de 2016 », a déclaré Mme Rabi Arzika, une de ses proches, soulignant qu’une cérémonie devait officialiser sa candidature début novembre.

Souvent surnommé « ABC », Cissé est le président de  l’Union pour la démocratie et la République (UDR-Tabbat). Il s’était présenté en 2011 avant de soutenir l’actuel président, Mahamadou Issoufou au second tour de la présidentielle. Début septembre, le chef de l’État l’a limogé de son poste de ministre d’État du Plan qu’il occupait depuis plus de quatre ans.

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L’ex-ministre a « posé » des « actes de nature grave » alors « le président Issoufou a pris sa décision de se séparer de M. Cissé », avait expliqué la semaine dernière, Bazoum Mohamed, le président du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS, au pouvoir). Un événement qui n’empêche par l’UDR-Tabbat et son président de se réclamer de la mouvance présidentielle.

Face à Amadou et Issoufou

« ABC » est le deuxième candidat officiellement déclaré au scrutin présidentiel, dont le premier tour couplé à des législatives est programmé le 21 février 2016. L’ex-président du Parlement, Hama Amadou, exilé en France, a été investi mi-septembre, par son parti le Mouvement démocratique nigérien (MODEN).

Opposant au président Mahamadou Issoufou, Hama Amadou avait précipitamment quitté le pays fin août 2014 après l’autorisation par les députés de son audition par la justice dans une présumée affaire de trafic international de bébés. M. Amadou a toujours dénoncé un « dossier politique » visant, selon lui, à « l’écarter de la présidentielle ». Le gouvernement parle d’un « dossier de droit commun ». Le ministre nigérien de l’Intérieur Hassoumi Massaoudou a prévenu que M. Amadou serait arrêté s’il rentre au pays.

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En août, l’opposition avait rejeté le calendrier fixé par la Commission électorale, dénonçant une absence de « consensus ». Elle avait auparavant critiqué la Cour constitutionnelle, qui valide les candidatures et les résultats des élections, pour son « allégeance » au président.

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