Côte d’Ivoire : la dette allégée de 4,4 milliards de dollars
Le FMI et la Banque mondiale ont statué : la Côte d’Ivoire remplit les conditions nécessaires à l’allègement de 4,4 milliards de dollars de sa dette, soit une réduction de quelque 60%.
Les réformes attendues par les deux institutions internationales incluaient, entre autres, l’exécution d’une feuille de route pour combattre la pauvreté, la mise en œuvre d’un cadre macroéconomique viable, la publication régulière d’informations sur les finances publiques et une réforme de la gouvernance de la filière cacao.
Un satisfecit du FMI
Les commentaires de Doris Ross, chef de la mission du FMI en Côte d’Ivoire, viennent conforter la politique menée par le chef de l’État : « L’atteinte du point d’achèvement représente une étape importante pour la Côte d’Ivoire. Elle reflète les progrès significatifs réalisés en termes de management économique depuis les accords de paix d’Ouagadougou en 2007 et la fin de la crise post-électorale en 2011 », a-t-il déclaré dans un communiqué.
Cette bonne nouvelle devrait également aider le pays à normaliser ses relations avec les créanciers extérieurs et augmenter ainsi leur contribution tout en rendant confiance aux investisseurs étrangers. C’est certain, une étape vient d’être franchie pour redonner un peu de lustre au « joyau de l’Afrique de l’Ouest ». Mais le FMI et la Banque mondiale n’en restent pas moins prudents et rappellent que le pays demeure vulnérable aux chocs exogènes. Ils insistent sur la nécessité de continuer à mener des réformes structurelles.
L'éco du jour.
Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Maroc : mort de la princesse Lalla Latifa, mère de Mohammed VI
- Les fidèles d’Abdourahamane Tiani, le général à l’épreuve du pouvoir nigérien
- Léna Tall Faye, la Sénégalaise qui s’est construit un empire dans l’assainissement
- « Marengo », le procès historique de la Mocro Maffia
- Au Sénégal, Ousmane Sonko s’est déjà mis l’Assemblée nationale à dos