Henri-Claude Oyima : « J’ai la confiance des actionnaires de BGFI »

Henri-Claude Oyima est-il réellement sur un siège éjectable ? Le PDG de la banque gabonaise BGFI a accepté de répondre aux questions de Jeune Afrique.

Heni-Claude Oyima : « Les valeurs de cette maison sont simples : fidélité et loyauté envers le Gabon et son chef ». © Bruno Levy

Heni-Claude Oyima : « Les valeurs de cette maison sont simples : fidélité et loyauté envers le Gabon et son chef ». © Bruno Levy

Publié le 26 juin 2012 Lecture : 1 minute.

En septembre dernier, Jeune Afrique faisait état de tensions entre la présidence gabonaise et la direction de la BGFI, de loin la principale banque du pays. À l’époque, les doutes étaient nés de l’absence de la banque dans l’accord de financement conclu autour de la zone économique spéciale de Nkok et dans lequel son concurrent Ecobank était par exemple impliqué.

Le moulin à rumeurs s’est remis en marche la semaine dernière lorsque l’hebdomadaire Échos du Nord a laissé entendre que le président Ali Bongo Ondimba soupçonnait le banquier d’avoir occulté certains avoirs financiers de feu Omar Bongo, père d’Ali Bongo et ex-président historique du Gabon. Que répond l’intéressé ?

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Oyima est zen

Henri-Claude Oyima se dit « zen » : « C’est toujours ceux qui ne savent pas qui parlent, commence-t-il. Nous sommes dans un métier qui commande la confidentialité et cela engendre des fantasmes. Mes relations avec le chef de l’État sont excellentes : il me consulte, prend mon avis… Quant aux affaires de l’ancien président, elles tombent sous le sceau de la succession et je n’ai aucune influence là-dessus. Les valeurs de cette maison sont simples : fidélité et loyauté envers le Gabon et son chef ».

Henri-Claude Oyima poursuit : « Mon mandat a été renouvelé pour une durée de six ans lors de l’assemblée générale de 2012 ». Le banquier invoque aussi son bilan et souligne son pedigree, une façon de rappeler qu’il est difficilement remplaçable dans le paysage des affaires gabonais : « Avec 45% de parts de marché, nous sommes incontournables. De plus, je suis président de la confédération patronale gabonaise et le fait d’être depuis si longtemps au contact des entreprises me donne des clés pour investir avec succès. La preuve : en 2010, nous nous sommes fixés un objectif de total bilan pour 2015 que nous avons atteint fin 2011. J’ai la confiance des actionnaires. »

Parmi eux, la Compagnie du Komo (25,01% du capital), qui compte la famille Bongo à son tour de table…

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