FMI : la RD Congo doit mieux collecter les impôts miniers

Au terme d’une mission d’une quinzaine de jours, le FMI a encouragé la RD Congo à améliorer la gouvernance et la transparence dans les industries extractives. Une condition essentielle au déblocage de nouvelles lignes de crédits.

Le FMI s’est notamment entretenu avec le nouveau Premier ministre, Augustin Matata Ponyo. © AFP

Le FMI s’est notamment entretenu avec le nouveau Premier ministre, Augustin Matata Ponyo. © AFP

Publié le 26 juin 2012 Lecture : 1 minute.

« Davantage de progrès dans les réformes de gouvernance et de transparence dans les industries extractives » : telle est la principale recommandation du Fonds monétaire international à l’issue d’une mission d’une quinzaine de jours en RD Congo. Depuis l’année dernière, le décaissement d’environ 180 millions de dollars est bloqué par le FMI, notamment en raison de la vente secrète de plusieurs actifs miniers. Estimant que c’était là le seul moyen d’aboutir à un budget à l’équilibre et de financer les nécessaires investissements dans les infrastructures, le FMI a apporté un soutien explicite à la volonté affichée par le gouvernement congolais d’augmenter la part de l’État dans les projets miniers et de réviser son code minier.

7% de croissance en 2012

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« Les efforts pour mobiliser davantage de recettes intérieures sont le seul moyen actuellement pour répondre aux besoins en matière de développement humain et des infrastructures. À cet égard, des modifications des politiques fiscales et la réforme de l’administration des impôts et des douanes dans le secteur des ressources naturelles sont considérées comme particulièrement importantes », a ainsi souligné le FMI dans un communiqué. La RD Congo devrait atteindre une croissance de 7% en 2012, tirée principalement par le secteur minier. Malgré une production minière croissante, avec un objectif de production de 500 000 tonnes de cuivre cette année, la RD Congo reste tout en bas des indicateurs de développement. Le Fonds a encouragé à la poursuite de l’amélioration des indicateurs budgétaires, au renforcement de l’indépendance de la Banque centrale et à la maîtrise de l’inflation qui devrait passer sous la barre des 10% cette année. L’institution milite également pour un abandon du dollar comme monnaie dominante dans le pays.

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