Alger et Paris concluent neuf accords de coopération économique
La troisième réunion du Comité mixte algéro-français (Comefa) s’est déroulée lundi 26 octobre à Paris, en présence des ministres algériens des Affaires étrangères et de l’Industrie Ramdane Lamamra et Abdeslam Bouchouareb, aux côtés de leurs homologues français Laurent Fabius et Emmanuel Macron.
Au terme de cette réunion annuelle interministérielle, neuf protocoles d’accords économiques ont été signés dont sept impliquent des entreprises.
À elle seule, la Société national du transport ferroviaire de l’Algérie (SNTF) concentre un tiers des accords : un bureau d’études sera créé avec le groupe de conseils et d’ingénierie français Egis ; la rénovation du mobilier urbain en gare sera effectuée en partenariat avec la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) ; une coentreprise spécialisée dans l’ingénierie d’exploitation verra le jour avec Systra, une société commune entre la SNCF et la Régie autonome des transports parisiens (RATP).
Outre, la SNTF, d’autres groupes publics algériens ont tiré profit du Comefa. Ainsi, Asmidal – spécialisé dans la production d’ammoniac – va construire une usine pour produire des engrais avec le groupe français Roullier, basé en Bretagne.
De son côté le Groupe industriel des ciments d’Algérie (Gica) s’est engagé avec LafargeHolcim à augmenter la production de la cimenterie de Raïs Hamidou dans la banlieue d’Alger. Dans le secteur de l’énergie, la société française Valco produira des vannes industrielles.
Un seul projet implique les secteurs privés
Si le Haut Responsable à la coopération industrielle et technologique franco-algérienne, Jean-Louis Levet a tenu à rappeler que la règle 51/49 ne posait pas de problème et qu’il fallait que les entreprises françaises se montent pragmatiques, un seul accord concerne les secteurs privés des deux pays. Il s’agit d’une alliance entre le groupe Batouche (emballage, agroalimentaire, transports) et IP3 Concept, une start-up spécialisée dans la fabrication de palette en carton ondulé.
Enfin, l’Institut national algérien de la propriété industrielle et l’Institut français de la propriété industrielle vont collaborer ensemble. Un accord intergouvernemental sur la mobilité des travailleurs des deux pays a été également signé.
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