Libye : un hélicoptère abattu près de Tripoli, au moins neuf morts

L’hélicoptère a été abattu mardi 27 octobre à l’ouest de la capitale Tripoli. L’un des chefs de la coalition de milices Fajr Libya fait partie des victimes du crash, dont le bilan pourrait s’alourdir.

L’hélicoptère se serait écrasé près de Zawia, à environ 45km à l’ouest de Tripoli. (photo d’illustration) © Nabil al-Jurani/AP/SIPA

L’hélicoptère se serait écrasé près de Zawia, à environ 45km à l’ouest de Tripoli. (photo d’illustration) © Nabil al-Jurani/AP/SIPA

Publié le 27 octobre 2015 Lecture : 1 minute.

« Au moins neuf personnes à bord d’un hélicoptère ont été tuées mardi en Libye lorsque l’appareil a été abattu près de Tripoli », a annoncé le porte-parole de l’armée de l’air loyale aux autorités de la capitale. L’appareil, qui transportait 16 personnes, se dirigeait vers Tripoli lorsqu’il a été la cible de tirs à 11h43 (heure locale) mardi matin.

Peu d’espoir de retrouver des survivants

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« L’appareil s’est écrasé en mer dans la zone d’al-Maya, à l’ouest de la capitale », a déclaré le colonel Mostafa al-Sharkassi. Un chef de la coalition de milices Fajr Libya (Aube de la Libye), le colonel Hussein Abou Dayya, figure parmi les morts, a-t-il précisé. « Nous pensons que tous les passagers ont été tués », a poursuivi le colonel.

Un responsable de la sécurité de la capitale libyenne, contrôlée par un gouvernement non reconnu par la communauté internationale et soutenu par Fajr Libya, avait auparavant déclaré que l’appareil transportait 23 personnes.

« Nous riposterons avec force »

Outre Abou Dayya et trois membres d’équipage, l’appareil transportait selon le colonel Sharkassi, des civils, dont deux employés de banque chargés de convoyer des sommes d’argent destinées aux fonctionnaires. « L’hélicoptère n’était pas armé. C’est un acte criminel », a dénoncé le colonel Sharkassi, accusant des groupes armés liés au gouvernement reconnu par la communauté internationale et établi dans l’est du pays d’être derrière cette attaque.

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« En tant qu’état-major des armées dépendant du Congrès général national (CGN, Parlement basé à Tripoli), nous riposterons avec force le moment venu et à l’endroit opportun », a souligné le colonel Sharkassi. Depuis le mois de juillet 2014, les deux gouvernements qui revendiquent le contrôle du pays se livrent des batailles incessantes et quotidiennes dans différentes régions. Cette nouvelle attaque survient quelques jours après l’échec des négociations menées par l’ONU pour aboutir à un accord sur un gouvernement d’unité.

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