L’agence Standard & Poor’s maintient la note du Cameroun

L’agence de notation maintient la note « B » sur les émissions souveraines du pays à court et à long termes avec une perspective stable.

Logo de l’agence de notation Standard & Poor’s. © DR

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Publié le 27 octobre 2015 Lecture : 1 minute.

Standard & Poor’s a maintenu la note « B » du Cameroun pour sa dette à court terme. La même note est reconduite pour sa dette à long terme, avec une perspective stable sur les douze prochains mois.

Outre les risques politique – succession de Paul Biya – et sécuritaire – la guerre contre Boko Haram à l’extrême nord -, la faiblesse du revenu par habitant et le creusement des déficits jumeaux constituent les principales menaces pesant sur l’économie camerounaise.

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La dette publique du Cameroun « reste faible mais risque d’augmenter rapidement sous l’effet du creusement des déficits », souligne l’agence de notation dans son communiqué du 23 octobre. L’endettement du pays pourrait atteindre 35 % du PIB en 2018, contre 29,5 % cette année, si en plus le Cameroun lève l’eurobond de 1,5 milliard de dollars annoncé.

Déficits

Sous l’effet conjugué du niveau élevé d’investissement et du recul des recettes pétrolières, le déficit budgétaire s’est creusé, passant de -4,1 % du PIB à -5,5 % entre 2013 et 2014. Il devrait se stabiliser à -5,4 % cette année selon l’agence, avant de reculer progressivement jusqu’à -4,8 % en 2018.

Le déficit du compte courant se creusera aussi pour atteindre -5,2 % du PIB en 2015, contre -4,2 % en 2014 et -3,8 % en 2013. Une situation imputable à une chute des recettes d’exportation issues de l’or noir.

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Investissements

La croissance quant à elle se stabiliserait à +5,8 % en 2015. En dépit de la chute des cours du baril et de la baisse potentielle de la production de pétrole, l’agence estime que d’autres secteurs prendront le relais pour maintenir la croissance. Parmi eux, les investissements routiers et portuaires, dans les transports et l’agriculture, ainsi que la hausse attendue de la production gazière.

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« Nous tablons sur une croissance du PIB réel de +5,7 % par an en moyenne en 2015-2018, car le Plan d’urgence triennal lancé par le gouvernement en décembre 2014 pourrait contribuer à l’amélioration des chaînes de valeur agricoles, au développement de l’approvisionnement énergétique et au dynamisme du secteur de la construction », résume l’agence.

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