Mali : douze jihadistes présumés arrêtés dans la région de Mopti

Douze jihadistes présumés ont récemment été arrêtés dans le centre du Mali, alors que l’armée vient de lancer une vaste opération dans cette région. Ils ont été transférés dans la capitale Bamako, a-t-on appris mardi 27 octobre.

Des gendarmes maliens patrouillant avec des soldats tchadiens à Gao, dans le nord du Mali, le 28 janvier 2013. © Jerome Delay/AP/SIPA

Des gendarmes maliens patrouillant avec des soldats tchadiens à Gao, dans le nord du Mali, le 28 janvier 2013. © Jerome Delay/AP/SIPA

Publié le 28 octobre 2015 Lecture : 1 minute.

« Douze jihadistes arrêtés la semaine dernière dans la région de Mopti (dans le centre du pays) par l’armée malienne ont été transférés lundi à Bamako. Parmi eux, certains sont accusés d’avoir posé des mines qui ont tué le mois dernier des militaires maliens vers la localité de Ténenkou », a précisé un officier malien interrogé par téléphone de Bamako.

Des membres du Front de libération du Macina ?

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« Des complices de ces criminels ont voulu mener une opération militaire pour les libérer avant leur transfert sur Bamako », a affirmé la même source, sous le couvert de l’anonymat. Selon une autre source militaire malienne, « tous ces terroristes arrêtés sont membres du Front de libération du Macina ». Ce groupe, apparu en début d’année dans cette région, est dirigé par le prédicateur radical peul Amadou Koufa.

« Tous sont arrivés sous bonne garde à Bamako depuis le lundi. Les interrogatoires ont commencé pour avoir des détails, des informations », a déclaré un officier de la gendarmerie nationale.

Une opération de trois mois lancée par l’armée dans la région de Mopti

Ces arrestations interviennent au moment où l’armée malienne a lancé une vaste opération dans une partie de la région de Mopti, pour « traquer » les jihadistes. Baptisée « opération Seno » (« sable », en langue peul), la patrouille doit durer trois mois « avec les moyens nécessaires », selon le ministère de la Défense, qui n’a pas fourni d’autre indication.

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Longtemps concentrées dans le Nord, les attaques jihadistes se sont étendues depuis le début de l’année vers le centre du pays. Depuis le mois de juin, elles menacent également aux frontières ivoiriennes et burkinabè.

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