Côte d’Ivoire : l’ouverture du procès de Laurent Gbagbo devant la CPI reportée au 28 janvier

La Cour pénale internationale (CPI) a annoncé mercredi que l’ouverture du procès de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo pour crimes contre l’humanité, prévue le 10 novembre, serait reportée au 28 janvier 2016.

Laurent Gbagbo, le 19 février, devant la Cour pénale internationale, à La Haye. © AP/Michael Kooren

Laurent Gbagbo, le 19 février, devant la Cour pénale internationale, à La Haye. © AP/Michael Kooren

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Publié le 28 octobre 2015 Lecture : 1 minute.

La décision en a surpris plus d’un. La Chambre préliminaire de la Cour pénale internationale (CPI) a décidé mercredi 28 octobre de reporter l’ouverture du procès de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé, prévue le 10 novembre, au 28 janvier 2016. La décision est motivée par le dépôt d’une requête par la défense de l’ancien président ivoirien.

Ce report devrait permettre de laisser le temps aux juges d’examiner des rapports sur la santé de l’ex-président ivoirien.

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Les avocats de Gbagbo ont demandé le 27 octobre aux juges de la Cour « d’ordonner la comparution des trois experts, nommés par la Chambre pour fournir leurs rapports respectifs », explique la CPI dans un communiqué. Après avoir examiné la demande, la Chambre a décidé d’accéder à la requête de la défense et a fixé des audiences du 10 au 12 novembre. Audiences au cours desquelles trois experts ayant procédé à des examens médicaux de M. Gbagbo comparaîtront.

Trouble de stress post-traumatique

« À la lumière de cela, et compte tenu de l’obligation de la Chambre d’évaluer et d’examiner attentivement les rapports présentés par les experts nommés, ainsi que des observations des parties à cet égard, la Chambre a reporté les déclarations d’ouverture au 28 janvier 2016 », poursuit le communiqué.

Dans une décision de 2012, la CPI cite trois experts ayant déterminé que Laurent Gbagbo souffre notamment d’un trouble de stress post-traumatique (PTSD).

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Deux des trois experts avaient alors déterminé que M. Gbagbo n’était pas en état de suivre les procédures contre lui, mais la CPI en avait décidé autrement et jugé qu’il était en état de participer aux procédures devant cette Cour.

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