Guinée : Rio Tinto mise sur le fer
Le géant minier anglo-australien Rio Tinto va investir 500 millions de dollars en Guinée dans divers projets liés aux mines de fer du Simandou.
Une semaine après l’annonce de l’ouverture de la mine de fer de Forécariah, opérée par Bellzone, l’entreprise minière Rio Tinto a déclaré sa volonté de doper le développement de ses gisements de fer du Simandou avec un investissement de 500 millions de dollars. Cette annonce s’inscrit dans une politique plus large de la part de la société minière. En effet, elle vient d’annoncer qu’elle planifiait un investissement total de 4,2 milliards de dollars dans le secteur du fer, son activité la plus rentable. Les 3,7 autres milliards seront dédiés aux gisements qu’elle exploite dans la région du Pilbara, au nord-ouest de l’Australie.
Infrastructures minières
En Guinée, Rio Tinto veut notamment investir dans la construction d’un port et d’un chemin de fer afin de pouvoir acheminer les livraisons dès que la mine sera opérationnelle, vers la mi-2015. Les gisements de fer détenus par Rio Tinto sont considérés comme d’une qualité et d’une quantité exceptionnelles qui devraient assurer une exploitation low cost. Le calendrier précis de l’exécution du projet dépend de l’agrément du gouvernement guinéen.
Un doute sur le cours du fer
L’objectif final de Rio Tinto vise à augmenter la production totale de fer 25% d’ici 2016. Mais, dans un contexte d’affaiblissement, tout au moins temporaire, de la demande chinoise, cette décision paraît risquée aux yeux de certains observateurs. Mais ll reste de la marge : avec un prix à la tonne de 135 dollars et un coût de production de 30 dollars pour les gros producteurs, les bénéfices restent extrêmement séduisants.
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