Égypte : 3,7 milliards de dollars pour une raffinerie
Malgré le contexte de crise, 3,7 milliards de dollars viennent d’être levés pour une nouvelle raffinerie. Cette dernière permettra de réduire de 50% les importations de diesel du pays.
![Bien doté en pétrole, le continent l’est beaucoup moins en raffineries. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2012/06/21/raffinerie-nigeria.jpg)
Bien doté en pétrole, le continent l’est beaucoup moins en raffineries. © AFP
L’Egyptian refining company (ERC) annonce avoir levé 3,7 milliards de dollars auprès de différents investisseurs du Golfe et internationaux. L’entrée en activité de cette nouvelle raffinerie est prévue pour 2016. L’objectif est notamment de réduire la très forte dépendance du pays, pourtant producteur de pétrole, en matière d’importation de produits raffinés. Une fois achevée, ERC produira 4,1 million de tonnes de produits raffinés et de dérivés pétroliers chaque année, dont 2,3 millions de tonnes de diesel Euro V, considéré comme le diesel le plus propre du monde. Selon Citadel Capital, elle permettra au pays de réduire ses importations de diesel d’environ 50%.
Un financement international
De nombreuses institutions internationales ont participé au financement, selon le capital-investisseur Citadel Capital, promoteur du projet. Parmi les investisseurs en fonds propres figurent la compagnie pétrolière égyptienne EGPC (270 millions de dollars), Qatar Petroleum International (362 millions), Citadel Capital (155 millions), le fonds Inframed (100 millions) ainsi que plusieurs institutions de développement comme la SFI, le FMO et DEG. La dette (2,6 milliards de dollars) a été levée auprès de plusieurs banques asiatiques, la Banque européenne d’investissement et la Banque africaine de développement.
L'éco du jour.
Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Plus de jeunes et plus de femmes : pourquoi le Maroc reste le fer de lance de la bancarisation en Afrique
- Grand Inga : pourquoi le plus grand projet électrique au monde fait encore rêver le Sud global
- Code minier au Burkina Faso : ce qu’il faut retenir de la réforme surprise d’Ibrahim Traoré
- Pourquoi le chinois CNPC lève le pied au Niger
- Électricité : quand l’Algérie conseille l’Afrique de l’Ouest sur les délestages