Égypte : Washington estime « improbable que Daesh ait les moyens d’abattre un avion commercial en vol »
N’excluant pas complètement l’hypothèse de l’attentat, le chef du renseignement américain a indiqué lundi à Washington qu’« il n’y avait pas de signe pour l’instant » permettant d’attribuer le crash de l’avion russe dans le Sinaï à un groupe terroriste.
« Pour l’instant », rien n’indique qu’un acte acte terroriste est à l’origine du crash de l’avion charter russe, samedi 31 octobre dans le Sinaï avec 224 personnes à bord, selon la Direction nationale du renseignement américain (DNI).
James Clapper, directeur des services de renseignement américains, a estimé, lundi 2 novembre à Washington, « improbable que le groupe État islamique (EI) ait les moyens d’abattre un avion commercial en vol », ajoutant toutefois qu’il ne pouvait pour autant exclure complètement cette hypothèse.
Implication des jihadistes ultra-radicaux ?
« L’EI a revendiqué ce crash » a poursuivi James Clapper, en référence aux affirmations de la branche égyptienne de Daesh qui a indiqué avoir agi en représailles à l’intervention russe en Syrie. « Mais nous ne savons vraiment pas si les jihadistes ultra-radicaux sont impliqués », a-t-il nuancé. Et de conclure : « Une fois que les boîtes noires seront analysées (…). Nous pourrons peut-être en savoir plus. »
Mais quelques heures plus tôt, lors d’une conférence de presse tenue à Moscou, Alexandre Smirnov, l’un des dirigeants de la compagnie aérienne Metrojet, a déclaré que « l’avion était en excellent état technique », excluant toute « défaillance technique ou une erreur de pilotage ».
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