Journalistes français tués au Mali : Paris annonce la levée du secret-défense « d’ici la fin de l’année »

Deux ans après l’assassinat au Mali de Ghislaine Dupont et Claude Verlon, deux journalistes de RFI, le gouvernement français a promis de « tout faire » pour lever avant la fin décembre le secret-défense qui pèse sur certaines pièces du dossier.

Le 4 novembre 2013 à Bamako, manifestation en hommage à Ghislaine Dupont et Claude Verlon de RFI, tués à Kidal. © Philippe Desmazes/AFP

Le 4 novembre 2013 à Bamako, manifestation en hommage à Ghislaine Dupont et Claude Verlon de RFI, tués à Kidal. © Philippe Desmazes/AFP

Publié le 2 novembre 2015 Lecture : 1 minute.

Alors que les proches de Ghislaine Dupont et Claude Verlon, deux journalistes de RFI assassinés froidement au Mali en 2013,  s’impatientent de connaître la vérité sur les circonstances du drame, le ministère de la Défense a déclaré, le 2 novembre, « tout faire pour que les documents soient réunis et déclassifiés d’ici la fin de l’année ».

La levée du secret-défense « est un processus technocratique, les remontées d’informations prennent du temps », a avancé le ministère de la Défense pour justifier les délais.

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Il faut notamment vérifier que les informations divulguées ne mettent pas en danger des informateurs, des personnels français sur le terrain et ne proviennent pas de services de pays étrangers.

« Nous attendons toujours la levée du secret-défense »

Selon les familles, le président François Hollande, qui les a reçues le 24 juillet, avait alors promis que cette levée interviendrait rapidement. Il leur avait aussi assuré qu’elles « sauraient tout ce qui s’est passé, minute par minute ». Mais à ce jour, rien n’est encore débloqué, ont-elles déploré lundi lors d’un point de presse.

« Malgré la promesse que nous a faite François Hollande en juillet, nous attendons toujours la levée du secret-défense. Nous menons un combat pour la vérité », a lancé la mère de Ghislaine Dupont, Marie-Solange Poinsot.

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« On nous a dit que la procédure suit son cours ordinaire. Je demande qu’elle soit extra-ordinaire », a ajouté Marie-Christine Saragosse, PDG de France Médias Monde qui supervise Radio France Internationale (RFI) et la chaîne d’informations France 24.

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