Congo-Brazzaville : l’opposition revient sur sa décision de suspendre la désobéissance civile
Après avoir annoncé la veille la suspension des actions de désobéissance civile, l’Initiative pour la démocratie au Congo (IDC), l’une des deux principales plateformes d’opposition anti-Sassou, est revenue mardi sur sa décision. Laquelle n’était pas partagée par le Front républicain pour le respect de l’ordre constitutionnel et l’alternance démocratique (Frocad).
Problème de communication ou réel quiproquo au sein de la coalition anti-Sassou au Congo-Brazzaville ? Vingt-heures seulement après avoir annoncé que « dans un souci d’apaisement, et en vue de permettre la tenue du dialogue […], le Front républicain pour le respect de l’ordre constitutionnel et l’alternance démocratique (Frocad) et l’Initiative pour la démocratie au Congo (IDC), en toute responsabilité, [avaient décidé] de suspendre, à compter de ce jour, le programme d’actions » de désobéissance civile, l’IDC a fait, mardi 3 novembre, marche arrière.
« Jusqu’à ce que le projet de Constitution soit retiré »
« La désobéissance civile se poursuit normalement jusqu’à ce que le projet de Constitution soit retiré », a martelé Augustin Kalakala, son porte-parole, soulignant en passant que la suspension annoncée ne concernait que « des activités de lundi et mardi, c’est-à-dire les activités qui portaient sur la journée ville morte ».
Une précision qui doit rassurer l’autre plateforme d’opposition, le Frocad, qui disait déjà ne pas se reconnaître dans la décision de suspension des actions de désobéissance civile, malgré la levée par les autorités congolaises du blocus autour des résidences de certains leaders d’opposition dont celle de Guy-Brice Parfait Kolélas.
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