L’Afrique face à l’immigration digitale

Jean-Patrick Ehouman est un entrepreneur de l’internet en Afrique, fondateur de AllDenY et de Akendewa. Le nouvel eldorado pour les éditeurs de logiciels (applications y compris) est sans aucun doute l’Afrique. L’environnement, les habitudes et les comportements des Africains sont tellement différents de ceux de l’Occident qu’il est presque impossible d’imposer un logiciel/application européen sans adaptation. Dans la plupart des cas, il y a même besoin de refaire les choses en tenant compte des réalités locales.

Jean-Patrick Ehouman © Julien Pantaleo/Ultravisible.fr

Jean-Patrick Ehouman © Julien Pantaleo/Ultravisible.fr

Publié le 18 juin 2012 Lecture : 3 minutes.

La formation reste un élément primordial pour arriver à faire produire des solutions logicielles aux « ingénieux » locaux. Il ne s’agit pas de formation académique, mais de sessions pratiques qui permettent aux participants de prendre en main des concepts ou technologies en très peu de temps.

Aussi, il faudra songer à mettre en place des initiatives pour encourager les ingénieux locaux qui produisent ou décident de produire des applications/logiciels utiles.
Si les États africains ne prennent pas la responsabilité d’engager nos ingénieux locaux dans la création de solutions digitales correspondant à nos réalités, ils seront responsables d’une Afrique dans laquelle les systèmes informatiques ne fonctionneront pas correctement. Car c’est à ces systèmes de s’adapter aux habitudes des hommes et non l’inverse.
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