Centrafrique : législatives et présidentielle fixées au 27 décembre

L’Autorité nationale des élections (ANE) a proposé un nouveau calendrier électoral fixant le référendum constitutionnel le 13 décembre en Centrafrique, suivi par le 1er tour des élections présidentielle et législatives, le 27 décembre.

Catherine Samba-Panza, présidente de la transition centrafricaine, le 26 septembre 2015 à la tribune de l’ONU à New York. © AFP

Catherine Samba-Panza, présidente de la transition centrafricaine, le 26 septembre 2015 à la tribune de l’ONU à New York. © AFP

Publié le 9 novembre 2015 Lecture : 1 minute.

« Le nouveau chronogramme des élections arrêté par l’ANE est le suivant : le référendum constitutionnel aura lieu le 13 décembre 2015. Le 1er tour de la présidentielle et des législatives est fixé au 27 décembre 2015 et le 2e tour aura lieu le 31 janvier 2016 », a déclaré lundi 9 novembre Julius Ngouadé-Baba, le rapporteur général de l’Autorité nationale des élections (ANE), organe chargé d’organiser les élections.

Un deuxième tour est prévu le 31 janvier 2016, selon la même source. Ce calendrier électoral doit ensuite être entériné par un décret présidentiel.

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Le référendum porte sur un projet de nouvelle Constitution, prévoyant notamment une limitation à deux mandats présidentiels, qui avait été adopté par le Conseil national de transition centrafricain (CNT, parlement provisoire), le 30 août.

L’ANE a en outre invité les électeurs à se rendre dans les centres d’enregistrement où ils s’étaient inscrits en vue de vérifier leurs noms « pour d’éventuelles corrections » sur les listes affichées dans les centres de vote de Bangui.

L’Autorité « appelle au sens patriotique des populations pour protéger ces listes des actes de sabotage ».

Contexte de violences

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Ces échéances ont été plusieurs fois repoussées ces derniers mois, du fait de l’insécurité persistante dans le pays. Elles se tiendront dans un contexte de tensions quotidiennes dans la capitale, après une vague soudaine de violences qui a éclaté fin septembre à Bangui.

Ces violences avaient éclaté le 26 septembre après l’assassinat d’un conducteur musulman de moto-taxi et s’étaient propagées dans plusieurs quartiers de la capitale avant que les forces internationales (Casques bleus et soldats français de Sangaris) ne parviennent à rétablir le calme.

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Depuis, les affrontements entre miliciens anti-Balaka majoritairement chrétiens et groupes d’auto-défense musulmans ont provoqué plus de 70 morts et plus de 300 blessés.

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