Attaques à Paris : des réactions de solidarité en Afrique

Nkosazana Dlamini-Zuma, la présidente de la commission de l’Union africaine, Ali Bongo Ondimba, le président gabonais, ou son homologue sénégalais, Macky Sall… Plusieurs dirigeants du continent ont réagi aux attaques terroristes qui ont fait plus de 120 morts vendredi à Paris.

Jacques Brinon/AP/SIPA

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Publié le 14 novembre 2015 Lecture : 3 minutes.

Sur le même réseau social, Ali Bongo Ondimba, le président gabonais, a également « [exprimé] toute [sa] solidarité au peuple français touché une nouvelle fois par des attaques terroristes abjectes », soulignant que « face à l’horreur de ces actes qui touchent la France, ce sont tous les peuples libres du monde qui sont visés ».

« Intensifier la coopération multilatérale »

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Même indignation à Rabat. Dans un communiqué adressé au peuple et au gouvernement français, le roi Mohammed VI a condamné « avec la plus grande fermeté ces attentats effroyables ».

Muhammadu Buhari « a été très choqué et profondément attristé en apprenant que des innocents avaient été victimes d’attentats terroristes haineux et lâches », a rapporté un communiqué de ses services.

Le président nigérian « condamne les attentats barbares qui représentent une insulte inacceptable à toutes les valeurs humaines et aux normes de la civilisation », appelant « toutes les nations éprises de paix dans le monde à intensifier la coopération multilatérale et la collaboration au niveau de l’action pour mettre rapidement fin au fléau du terrorisme international ».

« Profonde solidarité »

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Contacté par RFI, Macky Sall s’est dit « indigné » par les attaques simultanées qui ont frappé Paris, faisant plus de 120 morts et 180 blessés. « Le Sénégal condamne très fermement ces actes barbares qui s’attaquent, au-delà de la France et du peuple français, à notre humanité commune », a déclaré le président sénégalais depuis Antalya, en Turquie, où il séjourne pour participer au sommet du G20.

Le peuple français paye le prix de son attachement aux valeurs universelles de liberté.

Sur la même chaîne, Modibo Keïta, Premier ministre malien, a affirmé pour sa part que le peuple français « est en train de payer le prix de son attachement aux valeurs universelles de liberté, de démocratie et de solidarité », réaffirmant sa « profonde solidarité » à la France frappée par ces attaques dans sa capitale.

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Au Kenya, le président Uhuru Kenyatta a déclaré que « le peuple et le gouvernement du Kenya se tiennent au côté de la France en ce moment où notre humanité commune a été attaquée ». « Les Français ont rendu célèbre l’appel ‘Liberté, égalité, fraternité’ qui reflète les valeurs communes que les Kényans partagent avec eux et qui sont attaqués par les terroristes, à Paris et à travers le monde », a-t-il souligné.

« Commune adhésion à une lutte sans merci contre le terrorisme »

De son côté, le président guinéen, Alpha Condé, « condamne fermement cet ignoble attentat terroriste » et souligne que « notre commune adhésion à une lutte sans merci contre le terrorisme doit être sans cesse renouvelée et renforcée pour le triomphe d’un monde de paix, de liberté et de tolérance ».

Le combat contre le terrorisme doit continuer.

Sur Twitter, Augustin Matata Ponyo, le Premier ministre congolais, a quant à lui dénoncé des « lâches attentats terroristes », exprimant « [sa] solidarité avec le peuple français ».

Le Premier ministre de l’île Maurice, Aneerood Jugnauth, a également condamné « le plus sévèrement possible cet acte terroriste ». « Le combat contre le terrorisme doit continuer », a-t-il affirmé à l’AFP, en exprimant sa « solidarité avec le gouvernement français et la population française ».

« Que la communauté internationale se mobilise pour lutter contre ces terroristes sauvages », a appelé de son côté Mahamat Béchir, chef de la diplomatie tchadienne, sur RFI. « Ce sont en effet les moments de solidarité internationale », a affirmé sur son compte Twitter Louise Mushikiwabo, ministre rwandaise des Affaires étrangères et de la Coopération.

Plusieurs autres dirigeants du continent ont envoyé des mots de compassion au président François Hollande et à tout le peuple français. À l’instar de ce message d’Ismaïl Omar Guelleh dont Jeune Afrique a pu se procurer une copie. « Nous condamnons avec force ces actes ignobles et criminels. IIs participent de desseins odieux et sont l’oeuvre d’abjects commanditaires », écrit le président de Djibouti.

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