Afrique du Sud : en résidence surveillée, Oscar Pistorius entame son travail d’intérêt général

Le champion paralympique sud-africain Oscar Pistorius a commencé samedi sa peine de travail d’intérêt général dans le cadre de la libération anticipée dont il a bénéficié en octobre après avoir été condamné à cinq ans de prison pour avoir tué sa petite amie en 2013.

L’athlète paralympique Oscar Pistorius à la haute cour de Pretoria, le 21 octobre 2014. © Themba Hadebe / AFP

L’athlète paralympique Oscar Pistorius à la haute cour de Pretoria, le 21 octobre 2014. © Themba Hadebe / AFP

Publié le 14 novembre 2015 Lecture : 1 minute.

Dans l’attente d’un jugement en appel pouvant le renvoyer en prison ou devant un tribunal pour un nouveau procès, Oscar Pistorius, 28 ans, s’est présenté samedi au commissariat de police de Garsfontain, à Pretoria, pour débuter un travail d’intérêt général dont la nature n’a pas été communiquée.

Placé en résidence surveillée chez son oncle, il est arrivé au poste de police conduit en voiture par sa soeur Aimee et a décliné les questions des journalistes présents.

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En attente d’une nouvelle peine ?

Condamné en 2014 à cinq ans de prison pour « homicide involontaire », Oscar Pistorius a bénéficié un an plus tard, le 19 octobre dernier, d’une mesure de libération anticipée. Elle a été contestée en appel par la défense qui a demandé une requalification en meurtre.

La Cour suprême a placé le 3 novembre son verdict en délibéré. A l’issue de cet appel, trois options se présentent : un rejet, qui permettrait à Pistorius de continuer de purger sa peine chez son oncle, une requalification en meurtre, qui laisserait à la Haute cour le soin de prononcer une nouvelle peine. La Cour suprême peut enfin décider d’un nouveau procès.

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