L’Essec met le cap sur le Maroc
L’école de commerce française installe un campus, Essec Afrique-Atlantique, au Maroc. La première promotion est attendue en septembre 2016.
Pressenti à Maurice, où l’Essec propose depuis 2012 une formation continue destinée aux cadres, c’est finalement au Maroc que le premier campus africain de l’école de commerce française va voir le jour.
Essec Afrique-Atlantique sera installé sur le complexe Plage des Nations Golf Resort, développé par le groupe de construction Addoha et situé sur l’axe Rabat-Kenitra, à une vingtaine de kilomètres de la capitale du Maroc.
Formation
Ce campus va proposer dans un premier temps le programme Global BBA (Bachelor in Business Administration) de l’école de commerce française. D’un coût de 10 500 euros, cette formation dure quatre années dont deux passées au Maroc.
Le campus marocain de l’Essec, d’une capacité de 480 étudiants, va accueillir sa première promotion à la rentrée de septembre 2016. « Ce campus devrait progressivement monter en puissance pour accueillir une centaine de nouveaux étudiants chaque année dans le programme Global BBA », a indiqué à Jeune Afrique Jean-Michel Blanquer, directeur général du groupe Essec.
Essec Afrique-Atlantique sera dirigé par Thierry Sibieude, aujourd’hui professeur au département droit et environnement de l’entreprise au campus de l’Essec à Cergy-Pontoise en France.
Outre son partenariat avec Addoha, pour son développement au Maroc, l’école de commerce française compte également s’appuyer sur son « alliance très approfondie avec CentraleSupélec pour l’ensemble de nos activités », a indiqué Jean-Michel Blanquer.
CentraleSupélec est une école française d’ingénieurs qui a pris la succession et rassemble depuis début 2015 l’École supérieure d’électricité et l’École centrale de Paris – qui a créé un campus, Centrale Casablanca, au Maroc et dispose d’un partenariat avec l’Essec.
Programmes exécutifs
Pour l’Essec, qui compte depuis 2005 un premier campus international à Singapour, l’installation d’un campus au Maroc permettra également de répondre à la demande des étudiants et des professionnels africains au-delà des frontières du royaume chérifien.
« L’alliance d’une grande école d’ingénieurs et d’une grande école de managers est porteuse d’avenir pour les besoins de formation de l’Afrique, détaille Jean-Michel Blanquer. Nous allons travailler avec Centrale Casablanca à la création de programmes exécutifs de haut niveau pour les cadres dirigeants africains, en complément de ce que nous réalisons au sud du continent à partir de Maurice. Nous travaillons également avec l’Université internationale de Rabat et nous développerons d’autres partenariats académiques d’excellence en Afrique ».
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