Congo – Le Roy : « Je n’avais quasiment pas de relations avec la fédération »

En fin de contrat avec le Congo, Claude Le Roy a annoncé son départ après la victoire des Diables Rouges mardi soir face à l’Éthiopie à Brazzaville (2-1, 4-3 à l’aller) en qualifications pour la Coupe du monde 2018. Les relations tendues qu’il entretenait avec sa fédération n’y sont pas étrangères.

Claude Le Roy à Durban pendant la CAN en Afrique du Sud, le 28 janvier 2013. © Rebecca Blackwell / AP / SIPA

Claude Le Roy à Durban pendant la CAN en Afrique du Sud, le 28 janvier 2013. © Rebecca Blackwell / AP / SIPA

Alexis Billebault

Publié le 18 novembre 2015 Lecture : 1 minute.

Jeune Afrique : Pourquoi avoir annoncé votre départ mardi 17 novembre, au soir de la qualification du Congo pour le troisième tour des éliminatoires de la Coupe du monde ?

Claude Le Roy  : Je voulais d’abord me concentrer avec mon staff sur les deux matches face aux Éthiopiens. L’objectif était de se qualifier, il est atteint. Je peux donc partir sereinement [son contrat s’achève fin novembre, NDLR] avec un bilan je pense assez positif : nous avons atteint les quarts de finale de la CAN (2-4 face à la RDC), le troisième tour des qualifications pour la Coupe du monde, la sélection a été réorganisée, elle a progressé au classement Fifa. Nous pouvons partir la tête haute avec Sébastien Migné, mon adjoint, en étant fiers des joueurs, qui ont été formidables.

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On dit que les relations avec votre fédération et notamment son président, Jean-Michel Mbono, étaient exécrables…

Moi, pour bien travailler, j’ai besoin d’une relation de sérénité, de confiance, de plaisir partagé. J’ai estimé que ce n’était pas le cas. En fait, je n’avais quasiment pas de relations avec la fédération. Maintenant, je ne cherche pas à polémiquer, je ne veux pas partir en faisant un esclandre. Les gens ont été surpris par mon annonce, même s’il y avait des rumeurs. Les joueurs m’ont demandé de rester.

Il se raconte, notamment dans la presse camerounaise, que vous pourriez revenir à la tête de la sélection nationale, que vous avez dirigée de 1985 à 1988 puis en 1998…

Je vais rentrer en France jeudi ou vendredi. Et prendre quelques jours de repos. Aujourd’hui, je peux vous assurer que je ne sais pas quelle sera ma future destination. Mais je peux aussi vous confirmer que je vais avoir des rendez-vous dans les prochains jours. Je ne démens rien, je ne confirme rien. Il y aura du nouveau prochainement…

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