Niger : la requête de mise en accusation du président Issoufou rejetée
La « requête » de l’opposition demandant la « mise en accusation » du président Mahamadou Issoufou pour « haute trahison » a été « rejetée » par une commission. Elle ne sera donc pas examinée par le Parlement, a indiqué mercredi 18 novembre le vice-président de cette institution.
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« Nul part (dans les textes) il n’a été dit que la Conférence des présidents [Commission réunissant les présidents des groupes parlementaires, NDLR] doit examiner une requête aux fins de mise en accusation du président de la République », a expliqué Daouda Mallam Marthé, le premier vice-président de l’Assemblée et membre du parti au pouvoir.
Nombreuses accusations contre Issoufou
Le 11 novembre, une trentaine de parlementaires de l’opposition nigérienne avait déposé la requête. Objectif : demander la « mise en accusation » du président Mahamadou Issoufou pour « haute trahison ». Les opposants accusent le président Issoufou d’avoir bradé les ressources naturelles du pays » en lien avec « les conventions obscures » d’exploitation de l’uranium signées en 2014 avec Areva.
L’opposition l’accuse aussi « de violer les libertés individuelles », en raison des interdictions par le régime de manifestations des opposants. Elle accuse également les autorités d’avoir restitué à des opérateurs nigérians plus de 8 milliards de F CFA (12 millions d’euros) saisis en août par la douane à l’aéroport de Niamey.
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