L’état d’urgence prolongé dans la région du lac Tchad jusqu’en mars 2016

Le Parlement tchadien a adopté jeudi une résolution prolongeant l’état d’urgence de quatre mois dans la région du lac Tchad, a-t-on appris jeudi de source parlementaire.

Une femme marche le long du lac Tchad (photo d’illustration). © Jerome Delay/AP/SIPA

Une femme marche le long du lac Tchad (photo d’illustration). © Jerome Delay/AP/SIPA

Publié le 19 novembre 2015 Lecture : 1 minute.

Avec cette résolution, adoptée mercredi soir à l’unanimité des 147 votants, l’état d’urgence est maintenu jusqu’au 22 mars 2016. Le gouvernement tchadien avait décrété le 9 novembre l’état d’urgence dans cette région, au lendemain d’un attentat perpétré par deux femmes kamikazes ayant fait deux morts et 14 blessés dans la localité tchadienne de Ngouboua.

La déclaration de l’état d’urgence donne entre autres le pouvoir au gouverneur de la région d’interdire la circulation des personnes et des véhicules dans les lieux et selon les horaires qu’il aura fixés, ainsi que « d’ordonner la perquisition des domiciles de jour et de nuit sous l’autorité du Procureur de la République et de récupérer des armes », selon le gouvernement.

la suite après cette publicité

Depuis des mois, Boko Haram, rallié à l’État islamique (EI), multiplie les attaques et les attentats-suicides sur les villages tchadiens du lac, situés à quelques km de la frontière avec le Nigeria. L’attaque la plus meurtrière sur les rives tchadiennes du lac s’est produite le 10 octobre. Un triple attentat à l’explosif commis par des kamikazes à la sous-préfecture de Baga Sola, s’était soldé par 41 morts et 48 blessés, selon le gouvernement tchadien.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

La rédaction vous recommande

Le ministre tchadien des Affaires étrangères à l’ONU en 2014. © Bebeto Matthews/AP/SIPA

Tchad – Moussa Faki Mahamat : « Nous savons que Boko Haram a été amoindri »

Contenus partenaires