Mali : retour sur l’attaque de l’hôtel Radisson de Bamako

Une prise d’otages meurtrière a eu lieu à l’hôtel Radisson de Bamako. Les forces de l’ordre ont donné l’assaut et selon un bilan provisoire, au moins 22 victimes seraient à déplorer.

Les forces de l’ordre maliennes aux abords de l’hôtel Radisson. © AFP

Les forces de l’ordre maliennes aux abords de l’hôtel Radisson. © AFP

Publié le 20 novembre 2015 Lecture : 16 minutes.

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  • Une fusillade suivie d’une prise d’otages a eu lieu à 7 h du matin dans l’hôtel Radisson blu de Bamako, l’un des plus sécurisés de la ville. Après avoir déjoué les dispositifs de sécurité, les assaillants ont ouvert le feu à l’intérieur de l’établissement, alors quasiment complet.
  •  Les militaires maliens, épaulés des forces françaises et de celles de la Minusma, sont entrés dans l’établissement. Des dizaines d’otages ont été libérés.
  • Selon un bilan provisoire, il y aurait au moins 22 victimes, selon l’AFP. La Minusma parle quant à elle de 27 morts.

17h19 : Selon une source sécuritaire, cité par l’AFP, il y aurait au moins 22 morts.

17h15 : Selon une source sécuritaire sur place, il n’y aurait « plus de coups de feu ». « L’hôtel est actuellement en train d’être passé au peigne fin par les forces de sécurité », ajoute-t-elle. Il n’est cependant « pas exclu » que d’autres assaillants soient encore cachés. Plus de cent personnes ont été évacuées.

17h13 : Selon une source à la présidence, un conseil des ministres extraordinaire est convoqué à 19h.

17h00 : Les forces spéciales maliennes essaient toujours de déloger des assaillants retranchés dans les étages supérieurs, selon le porte-parole du ministère de l’intérieur cité par Reuters.

16h52 : Un Belge a été tué dans la prise d’otages de l’hôtel Radisson de Bamako, a annoncé vendredi son employeur, le parlement de la communauté francophone de Belgique. Ce haut fonctionnaire au parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles était en mission à Bamako dans le cadre d’une convention de collaboration avec la francophonie parlementaire pour une durée de trois jours, a indiqué l’assemblée dans un communiqué. Geoffrey Dieudonné, âgé d’une quarantaine d’années, donnait un séminaire de formation à l’attention des fonctionnaires parlementaires maliens.

16h36 : Les assaillants ont été neutralisés et tués. Selon les services de renseignement maliens, ils auraient été au nombre de deux. La revendication d’Al Mourabitoune est prise au sérieux, selon la même source.

16h29 : Un officiel de la Minusma fait état de 27 victimes. Les forces maliennes parlent quant à elle de 20 morts. Le bilan n’est toutefois pas définitif.

16h27 : « Les auteurs de l’attaque n’ont plus d’otages entre leurs mains et les forces sont en train de les traquer », a assuré le ministre de la Sécurité intérieure, le colonel Salif Traoré, lors d’une conférence de presse après plusieurs heures d’assaut à l’intérieur de l’hôtel.

16h20 : La capitale malienne vit depuis des mois sous la menace des groupes terroristes. Nos explications : « Mali : Bamako dans le viseur des groupes terroristes »

16h06 : Selon l’AFP, deux assaillants auraient été tués lors de l’assaut au Radisson Blu.

16h04 : Le groupe islamiste Al-Mourabitoune, dirigé par le chef jihadiste algérien Mokhtar Bel Mokhtar, a déclaré avoir mené l’attaque contre l’hôtel Radisson, au centre de Bamako en collaboration avec Aqmi, selon le site mauritanien Al Akhbar. L’attaque suivie d’une prise d’otage a été « menée en coordination avec nos frères au sein d’Aqmi « , a écrit Al-Mourabitoune sur Twitter. En outre, le groupe de Mokhtar Belmokhtar a menacé de poursuivre ses attaques « jusqu’à l’arrêt des agressions contre le Nord Mali et la libération des jihadistes détenus au sud et au centre du Mali ».

15h56 : Si le bilan actuel fait état de 18 morts, celui-ci pourrait n’être que provisoire. Plusieurs proches des autorités maliennes ont en effet évoqué à Jeune Afrique l’éventualité d’un « carnage ».

15h53 : Le président Ibrahim Boubacar Keïta salue le professionnalisme des forces de défense maliennes.

15h43 : Selon le ministre de la Sécurité, Salif Traoré, l’assaut serait bientôt terminé. Les derniers assaillants, qu’il estime au nombre de 5 maximum, sont retranchés au 3e étage de l’hôtel. Il ajoute qu’ils n’ont jamais cherché ni à dialoguer ni à négocier, ne faisant que tirer sur les civils et les forces de sécurité. « Ce sont des méthodes purement terroristes », affirme-t-il.

15h38 : selon l’AFP, 18 corps ont été retrouvés dans l’hôtel. Il n’y aurait actuellement plus d’otages.

15h36 : Selon le colonel Salif Traoré, deux blessés sont à déplorer parmi les forces spéciales. Il confirme également la présence d’éléments américains aidant les forces maliennes. Des forces spéciales françaises sont également sur place.

15h26 : Un ressortissant belge a été tué durant l’attaque, selon l’AFP, qui a interrogé son employeur.

15h10 : L’identité des auteurs de l’attaque n’est toujours pas claire. Cependant, le groupe de Mokhtar Belmokhtar, Al Mourabitoune, aurait revendiqué l’attentat sur Twitter.  L’authenticité de cette revendication n’a cependant pas encore pu être vérifiée.

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15h06 : Selon Amadou Sidibé, un journaliste malien présent à proximité, il n’y a plus de tirs depuis plusieurs minutes aux alentours de l’hôtel Radisson. Selon lui, le forum de l’OIF a été annulé.

14h53 : Au moins six Américains ont été mis en sécurité après l’attaque de l’hôtel Radisson, selon l’AFP.

14h42 : Deux Allemands ont réussi à sortir de l’hôtel Radisson blu, selon le ministère des Affaires étrangères.

14h37 :  Une délégation de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), composée de 5 personnes, était présente dans l’hôtel au moment de l’attaque pour préparer la visite à Bamako de Michaëlle Jean, la secrétaire générale. Le numéro 2 de l’OIF, Adama Ouane, faisait partie de la délégation. Il a été évacué et mis en sécurité.

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14h33 : La France « a décidé l’envoi d’un détachement français des forces spéciales » à la demande des autorités maliennes, a indiqué le ministre français de la défense, Jean-Yves Le Drian. Ce détachement est chargé d’aider les forces de sécurité maliennes. Les éléments français sont en place depuis 13 heures.

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14h16 : Une partie des otages est évacuée. Parmi eux, beaucoup d’étrangers : le Radisson blu de Bamako est l’un des hôtels les plus prisés des étrangers.

Des soldats maliens assistent l'un des otages évacués. © Harouna Traore/AP/SIPA

Des soldats maliens assistent l'un des otages évacués. © Harouna Traore/AP/SIPA

14h12 : Pour comprendre la situation sécuritaire au Mali, alors que l’attaque n’a pas encore été revendiquée >> « Mali : une menace terroriste omniprésente, du Nord au Sud »

14h07 : Selon un communiqué du groupe hôtelier propriétaire de l’hôtel Radisson, 138 personnes sont encore à l’intérieur de l’hôtel, dont treize employés.

13h50 : Selon Amadou Sidibé, un journaliste malien présent à proximité de l’hôtel, plusieurs blessés sont évacués par civière. Certains d’entre eux ont été transférés au centre hospitalier universitaire (CHU) Gabriel Touré de la capitale.

13h41 : Une délégation officielle algérienne a été libérée et ces six cadres sont sains et saufs, déclare à l’agence officielle APS Ramtane Lamamra, ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale. Un septième algérien, cadre dans une entreprise française, a également été libéré.

13h33 : D’après l’ambassade d’Inde au Mali, vingt ressortissants indiens figuraient parmi les clients de l’hôtel Radisson.

13h30 : Selon une source sécuritaire malienne, les assaillants se situent au septième étage. Ils ont avec eux des otages, dont on ignore le nombre. Les forces de sécurité montent actuellement étage par étage pour les libérer. Selon des personnes ayant fui l’hôtel, les assaillants parleraient anglais.

13h28 : François Hollande a affirmé que la France était prête à aider le Mali. « Je viens d’avoir le président Ibrahim Keita. Je lui ai assuré que la France était disponible pour apporter aux forces de son pays le soutien nécessaire », a déclaré le président français.

13h22 : L’assaut est actuellement toujours en cours et les jihadistes contrôleraient un étage de l’hôtel. Au moins trois personnes, toutes étrangères, ont été tuées, tandis que 30 personnes ont été libérées. Plusieurs dizaines d’autres sont également parvenues à s’enfuir.

13h07 : Selon un haut responsable de la Minusma, une délégation de six Algériens était présente au Radisson Blu pour assister à une réunion du comité de suivi de l’Accord de paix à Bamako jeudi 19 novembre. Ils ont été exfiltrés et sont en sécurité.

13h04 : Les assaillants « sont rentrés dans l’enceinte de l’hôtel au même moment qu’une voiture munie d’une plaque diplomatique, sur laquelle ils ont ouvert le feu », selon le ministère de la Sécurité, rectifiant une précédente information selon laquelle ils seraient arrivés à bord du véhicule diplomatique.

12h56 : « Nos forces spéciales ont libéré une trentaine d’otages et d’autres ont pu s’échapper tout seuls », a déclaré le ministre malien de la Sécurité, le colonel Salif Traoré, sans donner davantage de précisions. Selon lui, trois otages, tous étrangers, ont été tués dans l’assaut des forces spéciales.

12h46 : Lors d’une conférence de presse, le président François Hollande demande aux ressortissants français au Mali et dans les pays « sensibles » de prendre leurs précautions.

12h42 : Selon une source diplomatique au Maroc, un otage marocain vient d’être libéré : Ouadie Lahlou, directeur général adjoint de la Banque du Développement du Mali, filiale de BMCE Bank Of Africa. Un autre Marocain figure parmi les otages, mais le Maroc préfère ne pas révéler son identité, de peur de représailles des assaillants.

12h39 : Selon nos informations, plusieurs attaques avaient été déjouées à Bamako. Elles étaient l’oeuvre du Front du Macina et d’une branche sud d’Ansar Eddine, qui agissent de concert au centre et au sud du pays, comme nous le représentions sur cette carte en août dernier. Ces deux organisations représentent actuellement la menace la plus sérieuse au Mali.

Ce qui a changé avec l'opération Serval. © J.A.

Ce qui a changé avec l'opération Serval. © J.A.

12h35 : Confirmation du ministère de l’Intérieur : une quarantaine de membres du Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale française (GIGN) doivent se rendre au Mali ce vendredi. « Les gendarmes vont être envoyés en mission de conseil et de soutien à l’intervention aux forces de sécurités maliennes et dix gendarmes de l’Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie nationale (IRCGN) les accompagneront », précise Pierre-Henry Brandet, le porte-parole du ministère français de l’Intérieur.

12h27 : [Témoignage] Sekouba Bambino, le célèbre griot guinéen, est arrivé à Bamako à 2 heures du matin. Il s’est rendu directement à l’hôtel Radisson blu, où sa chambre était réservée, au 4è étage. Nous avons recueilli son témoignage au téléphone.

« Vers 6h05 – 6h10, j’ai a entendu les premiers tirs et j’ai d’abord cru à une intrusion de brigands. Puis j’ai entendu les assaillants dans une chambre à côté de la mienne. Ils rechargeaient leurs armes et disaient ; « C’est bon, c’est OK ». Je n’ai pas bougé.

Des forces de sécurité maliennes sont ensuite venues me sortir de ma chambre. Avec 7 autres personnes, nous avons été évacués de l’hôtel. Il y a avait des Américains, des Français, des Maliens. Dans l’hôtel, c’était la panique. Certains otages étaient au sous-sol, d’autres dans leurs chambres. Nous avons été regroupés au Palais des sports de Bamako. Je vais bien, ça n’a pas été facile, mais grâce à Dieu, je vais bien. »

12h26 : Le président malien est donc attendu dans les prochaines heures à Bamako :

12h23 : Une quarantaine de gendarmes d’élite français (GIGN) sont envoyés à Bamako, affirme l’AFP.

12h12 : « Ces photos nous ont été envoyées par Daouda Ba, il est avocat à Bamako, son cabinet se situe à 150 mètres de l’hôtel Radisson. Joint par téléphone, il nous a raconté avoir entendu les premiers coups de feu vers 7 h du matin. « Je suis descendu dans la rue et deux femmes assises au coin m’ont dit qu’elles venaient de voir une personne sortir d’une voiture et tirer. » Sur la première photo on aperçoit un garde de l’hôtel Radisson ayant traversé la route pour se réfugier derrière une voiture. « Le garde de l’hôtel était blessé et il est venu s’abriter près de cette voiture. J’ai tenté d’appeler la police et les pompiers mais toutes les lignes étaient occupées. Je suis suis resté une vingtaine de minutes dans la rue puis la brigade anti-criminalité est arrivée et les pompiers ont pris en charge le garde. » La deuxième photo montre l’arrivée de la brigade anti-criminalité.

Daouda est toujours abrité dans son cabinet : « Ma rue est remplie de journalistes et de badauds. Nous avons entendu des coups de feu par à-coup. » Lorsque Jeune Afrique s’entretenait au téléphone avec Daouda Ba vers 11h45, la situation était calme aux abords de l’hôtel.

Le vigile blessé de l'hôtel Radisson venu s’abriter. © DR/JA

Le vigile blessé de l'hôtel Radisson venu s’abriter. © DR/JA

L'arrivée de la brigade anti-criminalité après l’attaque. © DR/JA

L'arrivée de la brigade anti-criminalité après l’attaque. © DR/JA

12h07 : Air France confirme que 12 membres d’équipage présents dans l’hôtel ont été évacués et mis en sécurité.

12h04 : Selon Amadou Sidibé, un journaliste malien présent à proximité immédiate de l’hôtel, les tirs n’ont plus été entendus depuis de longues minutes. « Les assaillants sont toujours retranchés, mais beaucoup d’otages ont été vus en train d’être évacués », a témoigné le journaliste, contacté par Jeune Afrique.

12h00 : Ibrahim Boubacar Keïta vient tout juste de quitter le palais du 15 janvier, à N’Djamena, où se tenait le sommet du G5 Sahel. Le président tchadien Idriss Déby Itno l’a personnellement raccompagné. Avant de quitter le sommet, le président malien a lancé, devant la presse, un appel au calme et à la sérénité en direction du peuple malien.

11h59 : 80 otages sont libérés, annonce l’AFP.

11h42 : Les informations tombent au compte-gouttes sur les otages. Six employés de la compagnie turque Turkish Airlines se trouvent parmi les personnes retenues en otages vendredi à l’hôtel Radisson de Bamako, rapportent l’agence Chine nouvelle et une source gouvernementale turque.

11h34 : Si vous venez d’arriver, voici ce que l’on sait :

Une fusillade suivie d’une prise d’otages a eu lieu à 7h du matin dans l’hôtel Radisson blu de Bamako, l’un des plus sécurisés de la ville. Les assaillants – entre 2 et 4 selon les témoignages – ont ouvert le feu à l’intérieur de l’établissement quasiment complet. Ils ont vraisemblablement pu passer le dispositif de sécurité en utilisant une plaque diplomatique, a indiqué à Jeune Afrique le propriétaire de l’établissement.

Les forces maliennes, épaulées par les militaires français et par la Minusma, sont à l’heure actuelle en intervention dans l’hôtel.

Un bilan provisoire fait état de trois morts.

11h27 : Selon un cadre de l’hôtel, les preneurs d’otages sont bien entre 2 et 4 maximum – et non 10 comme indiqué parfois. Ils se sont rendus dans les sous-sols au début de la prise d’otages, mais sont très mobiles et se déplacent maintenant parmi les étages. Les militaires maliens, aidés de forces spéciales étrangères, sont dans l’établissement et le ratissent.

11h24 : « Le Représentant spéciale du Secrétaire générale des Nations Unies et la Minusma dans son ensemble déplorent l’attaque terroriste actuellement en cours dans un hôtel de Bamako », affirme un communiqué de l’opération de maintien de la paix présente au Mali. La Minusma confirme qu’elle apporte en ce moment un appui et « un renfort sécuritaire » aux autorités maliennes « tout en déployant des moyens médicaux sur le site »

11h20 : Ibrahim Boubacar Keïta est encore à N’Djamena, au Tchad, où il participe au huis clos du sommet du G5 Sahel. Il devrait quitter le Tchad juste après cette réunion.

11h17 : La secrétaire d’État chargée du développement et de la francophonie, Annick Girardin, a envoyé un message de soutien aux Maliens :

11h08 : Contacté par Jeune Afrique, un journaliste malien présent à proximité immédiate de l’hôtel, Amadou Sidibé, a indiqué qu’une dizaine d’otages avaient été évacués et qu’au moins deux forces de l’ordre ont été blessés.

Les routes aux alentours de l’hôtel sont bloquées par des forces de la Minusma et les armées maliennes et françaises.

11h04 : L’assaut est toujours en cours, selon une source des renseignements maliens. À l’heure actuelle, le bilan est toujours de trois morts.

10h52 : Selon un membre du personnel qui a été exfiltré, c’est au sous-sol que les preneurs d’otages ont emmené les otages, une zone de parkings et de stockage plus difficile d’accès que les étages.

10h46 : Selon une source onusienne, trois employés de l’ONU étaient à l’hôtel Radisson et ont été évacués. Sur place, des forces de la Minusma et des gendarmes français sont venus épauler les forces de sécurité maliennes.

10h43 : Voici ce que l’on sait des otages. Au moins sept Chinois sont retenus en otage et trois sont Belges, annonce la RTBF. Selon l’entourage de François Hollande, cité par Reuters, des Français se trouvent également parmi les otages.

10h35 : Au moins 3 otages ont été tués, l’assaut a été donné, annonce l’AFP.

10h34 – Aliko Dangote, l’homme le plus riche d’Afrique selon Forbes, a d’ailleurs démenti la rumeur : « Les rumeurs sont fausses. J’étais au Mali hier », a-t-il fait savoir.

10h32 : Selon des sources onusiennes, des forces spéciales américaines sont dans l’hôtel Radisson Blu.

10h30 : Contrairement à ce qu’affirment certains médias, le Nigérian Aliko Dangote est à Lagos et non à l’hôtel Radisson Blu de Bamako. La confirmation a été donnée par Anthony Chiejina, directeur de la communication du groupe Dangote joint par téléphone par Jeune Afrique.

10h21 : Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta écourte son séjour à N’Djamena (Tchad), où il s’était rendu pour le G5 Sahel, annonce la présidence :

10h15 : Scènes de panique près de l’hôtel :

10h09 : Deux femmes ont été évacuées par les forces de sécurité, rapporte l’AFP.

10h10 : Alors que des tirs sont toujours entendus aux alentours de l’hôtel, les militaires maliens encerclent l’hôtel.

10h08 : Selon une source proche de la direction de l’hôtel, l’étage réservé aux équipages d’Air France aurait été changé ces derniers jours, pour des raisons de sécurité. Personne ne souhaite confirmer pour le moment la présence ou non d’un équipage cette nuit à Bamako.

10h01 : Selon plusieurs sources, le 7ème étage, où les assaillants seraient retranchés, est d’ordinaire l’étage dédié aux équipages de la compagnie aérienne Air France. La surveillance y est renforcée par des gardes supplémentaires. D’autres entreprises françaises avaient des employés qui logeaient dans l’hôtel cette nuit.

La compagnie Air France ne confirme pas la présence de son personnel à Bamako aujourd’hui. Ni n’infirme. Sans vouloir commenter pour le moment, la compagnie « suit la situation ».

9h32 : Parmi les 170 otages figurent 140 clients et 30 employés, a annoncé à l’AFP le gestionnaire de l’hôtel.

9h20 : Idriss Déby Itno, le chef de l’État tchadien, vient de faire une intervention relative aux événements en cours à Bamako : « Nous vivons en ce moment même une nouvelle attaque terroriste au Mali. Une prise d’otages dans l’hôtel Radisson, que tout le monde connaît. Il y a des hommes et des femmes, des citoyens qui ne font que leur travail et qui sont devenus des cibles. Je condamne de la manière la plus ferme possible cet acte barbare qui n’a rien à voir avec la religion. Je réaffirme notre soutien sans faille à notre frère Ibrahim Boubacar Keïta et au peuple malien tout entier. Rien n’est encore très précis. Mais on peut s’attendre à du sang et des pleurs. »

9h18 : Les services de renseignement et les forces de l’ordre maliens ont déjoué plusieurs tentatives d’attentats ces derniers mois. Elles visaient des cibles à Bamako. Et étaient l’oeuvre de la katiba Khalid Ibn Walid et du Front de libération du Macina. En août, Jeune Afrique décryptait la stratégie du Front de libération du Macina dans cet article : « Le Front de libération du Macina, un nouveau Boko Haram ? »

Le 2 août, les services ont notamment déjoué une attaque contre le club nautique « Djoliba », à Bamako

Les services de renseignements savaient donc que des attentats étaient possibles.

9h16 : Une cellule de crise a été mise sur pied à la Primature pour superviser les événements. Elle est placée sous la tutelle du Premier ministre Modibo Keïta et du ministre de la Sécurité, Salif Traoré.

9h12 : Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta est arrivé au palais du 15 janvier, à N’Djamena, où le sommet du G5 Sahel débute. L’information sur la fusillade à Bamako commence à circuler au palais.

9h10 : Le périmètre a été bouclé par les différentes forces de sécurité maliennes.

9h08 : 170 otages sont retenus par deux assaillants, selon le groupe hôtelier.

9h04: Selon des sources sécuritaires, les assaillants sont toujours retranchés dans l’hôtel. Leur identité et motivations restent pour l’heure inconnues.

8h57: Les employés de l’ambassade américaine sont appelés, comme les ressortissants américains, à rester confinés.

8h53 : Des tirs d’armes automatiques pouvaient être entendus de l’extérieur de l’hôtel. «Ça se passe au septième étage, des jihadistes sont en train de tirer dans le couloir», a déclaré une source de sécurité à l’Agence France-Presse.

8h45 : Selon l’un de ses proches, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta est actuellement à N’Djamena (Tchad) pour le G5 Sahel. Il doit rentrer dans la journée à Bamako.

8h36 : Contacté par Jeune Afrique, le propriétaire de l’hôtel, qui n’était pas sur place vendredi matin, a indiqué que trois individus se sont introduits dans l’hôtel, lourdement armés, vers 7 h du matin (heure de Bamako).

Selon le propriétaire de l’établissement, ils seraient entrés dans le périmètre de sécurité de l’hôtel avec un véhicule portant des plaques diplomatiques, déjouant ainsi les systèmes de fouille et de sécurité. Ils ont ensuite ouvert le feu en entrant dans l’hôtel.

Toujours selon le propriétaire, l’établissement, qui contient 190 chambres, est rempli à 90%.

8h27- La fusillade aurait fait des victimes parmi les gardiens, les employés et les clients de l’hôtel Radisson Blu de Bamako, selon les renseignements maliens.

L'hôtel Radisson de Bamako. © Capture Maps.

L'hôtel Radisson de Bamako. © Capture Maps.

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