BCP s’offre Banque Atlantique
Le numéro deux marocain, Banque centrale populaire, devrait conclure ce 7 juin l’acquisition d’environ la moitié du capital du groupe Banque Atlantique.
Le groupe marocain Banque Populaire, via sa structure centrale Banque centrale populaire (BCP), vient de finaliser l’acquisition de près de 50% de l’ivoirien Groupe Banque Atlantique, appartenant à l’homme d’affaires Bernard Koné Dossongui. L’opération a été menée dans la plus grande discrétion. Le protocole d’accord a été signé environ un mois plus tôt, en mai, à Casablanca et n’a fait l’objet d’aucune communication officielle jusqu’ici. Ni le montant et ni les détails de l’accord ne sont encore connus.
7 pays d’Afrique de l’Ouest
Selon nos informations, les deux parties devront rendre officiel l’accord définitif cet après-midi du 7 juin, à Abidjan, en présence des autorités ivoiriennes. Avec cette acquisition, le groupe bancaire marocain (21,3 milliards d’euros de total de bilan en 2011) déjà présent en Guinée et en République centrafricaine, accélère son expansion sur le contient grâce à la présence du groupe Banque Atlantique dans sept pays d’Afrique de l’ouest (Côte d’Ivoire, Sénégal, Mali, Niger, Bénin, Togo et Burkina Faso).
Début juin, BCP a cédé, pour une somme de 140 millions d’euros, 5% de son capital au français BPCE. Hasard ou pas… en juillet 2011, ce dernier était entré, sans succès, en négociation avec Koné Dossongui pour reprendre la majorité de la filiale ivoirienne du Groupe Banque Atlantique.
L'éco du jour.
Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Économie & Entreprises
- « Neuf des vingt pays qui présentent les taux de croissance les plus forts au mond...
- Doublé par la junte au Mali, Maroc Telecom restera-t-il dans le pays ?
- Le bras de fer s’intensifie entre Assimi Goïta et Mark Bristow
- Emmanuel Macron au Maroc : qui sont les patrons qui l’accompagneront et quel est l...
- Chez Itoc au Sénégal, les enfants de Baba Diao revisitent la gouvernance du groupe