Sonatrach : pour quelques milliards de plus
Dans une annonce à l’industrie pétrolière rassemblée à Kuala Lumpur, le PDG de Sonatrach Abdelhamid Zerguine a revu à la hausse l’investissement de 68 milliards de dollars annoncé la semaine dernière.
![L’Algérie manque cruellement de raffineries. Ici la raffinerie d’Arzew, remise en marche en début d’année. © sonatrach-dz.com](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2012/06/06/Sonatrach_raffinerie-Arzew.jpg)
L’Algérie manque cruellement de raffineries. Ici la raffinerie d’Arzew, remise en marche en début d’année. © sonatrach-dz.com
80 milliards : c’est le nouveau chiffre avancé – selon Reuters – par Abdelhamid Zerguine pour les investissements quinquennaux que planifie Sonatrach, une semaine après une première annonce à 68,2 milliards de dollars.
La majeure partie de cette somme devrait être allouée à des dépenses d’exploration-production. Mais les 12 milliards supplémentaires annoncés par le géant national algérien des hydrocarbures devraient notamment servir à stimuler ses capacités de raffinage et de pétrochimie. À cause de sa faible capacité de raffinage, l’Algérie est obligée d’importer du pétrole raffiné en grandes quantités (1,3 millions de tonnes en 2011).
Du gaz de schiste en quantité
Abdelhamid Zerguine a également fait état d’immenses réserves de gaz de schiste dans le sous-sol algérien : d’après une étude préliminaire, il s’agirait de stocks recouvrables de 600 trillions de pieds cubes.
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