Mali : une deuxième vie pour Sadiola

La compagnie minière sud-africaine AngloGold Ashanti a été autorisée à prolonger d’une douzaine d’années l’exploitation de la deuxième mine d’or du Mali, à Sadiola.

La découverte de gisements en profondeur pourrait prolonger la durée de vie de la mine de Sadiola jusqu’à 2025. © anglogold.co.za

La découverte de gisements en profondeur pourrait prolonger la durée de vie de la mine de Sadiola jusqu’à 2025. © anglogold.co.za

Publié le 6 juin 2012 Lecture : 1 minute.

En pleine crise politique depuis la mi-mars, le Mali est tout de même parvenu à sécuriser un investissement. Le ministre du Commerce, des mines et de l’industrie et la société sud-africaine AngloGold Ashanti ont conclu un accord relatif à l’exploitation de la mine d’or à ciel ouvert de Sadiola, la deuxième plus importante du pays après la mine de Loulo.

Les actionnaires de la Société d’exploitation des mines d’or de Sadiola (Semos) sont AngloGold (41%), l’entreprise minière canadienne Iamgold (41%) et l’État du Mali (18%). D’après Christian Luhembwe, vice-président pour l’Afrique de l’ouest d’AngloGold Ashanti, ce projet pourrait contribuer à l’économie malienne à hauteur de près de 200 milliards de F CFA (305 millions d’euros).

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Durée de vie prolongée

Créée en 1994, la Semos a produit son premier lingot en 1997. En 2010, son chiffre d’affaires a dépassé les 260 millions d’euros (176 milliards de F CFA). La mine devait fermer courant 2012, mais des découvertes faites par les géologues encore plus profondément dans son sous-sol ont permis d’envisager cet investissement qui devrait prolonger sa durée de vie d’une douzaine d’années.

De sa création à nos jours, la mine a produit plus de 200 tonnes d’or et représente une importante source de recettes pour l’État malien.

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