Mines : le gisement guinéen de Simandou Sud à nouveau décalé

Le consortium du projet minier de fer Simandou Sud, mené par Rio Tinto, avec Chinalco et IFC (Société financière internationale) a signé ce 26 novembre 2015 avec le gouvernement guinéen un accord révisant le planning de développement de la mine et des infrastructures.

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Publié le 27 novembre 2015 Lecture : 1 minute.

Cette mise à jour du calendrier intervient alors que les cours du fer sont au plus bas – autour de 50 dollars la tonne contre 175 dollars en 2011 -, et donc que les partenaires financiers sont frileux à soutenir ce mégaprojet, estimé à 20 milliards de dollars.

Pour l’occasion, Alain Davies, directeur général de la branche minerais et diamants de Rio Tinto, Liu Caiming, vice-président de Chinalco et Namrata Thapar, responsable du secteur minier d’IFC, ont fait le déplacement à Conakry. Le ministre guinéen des mines Kerfalla Yansané s’est déclaré « pleinement engagé à créer un climat d’investissement positif » pour l’avancement de ce projet crucial pour le pays, le plus important gisement de fer du continent.

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Les deux parties se sont accordées pour une livraison des premières versions des études de faisabilité bancable pour décembre 2015, et pour la validation en mai 2016 de leurs versions finales et des activités facilitatrices de l’État. Elles expliciteront notamment les facteurs et circonstances qui ont impacté le projet depuis l’entrée en vigueur du Cadre d’investissement signé le 26 mai 2014. La sélection du consortium pour la construction de la voie ferrée et du port destiné au transport et à l’exportation du minerai du Simandou n’interviendra donc pas en décembre 2015, ce qui était prévu initialement.

Calendriers détaillés

Les partenaires du projet ont convenu de mettre en œuvre un contrôle plus strict de l’avancement du projet, avec des calendriers détaillés et des étapes intermédiaires fournissant la base pour un meilleur suivi des activités afin de réduire tout risque de retard.

Dans une interview à Jeune Afrique en juin 2014, juste après la signature du Cadre d’investissement, Alan Davies espérait une entrée en exploitation vers la fin 2018. Cet objectif ne sera sans doute pas tenu compte-tenu de ce nouveau décalage du projet minier de fer.

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