Qatar National Bank s’africanise
En six ans, le qatari s’est solidement implanté dans le nord du continent, mais aussi au Soudan et au Soudan du Sud.
Finance : bientôt dans la cour des grands
Premier arrivé
La crise freine un temps ses grandes manoeuvres, relancées en 2010 avec l’ouverture d’une agence en Mauritanie. En avril dernier, l’acquisition de 49 % de la Banque de commerce et de développement, en Libye, lui fournit une arme de choc pour tirer bénéfice de la prometteuse croissance du pays. En Afrique subsaharienne, le groupe ne laisse pas passer l’occasion que lui offre la création du Soudan du Sud en juillet 2011 et devient, à peine quatre mois plus tard, la première banque étrangère à s’y implanter.
Au Maghreb, le Maroc semblait faire de la résistance – l’entrée de QIA au capital d’Attijariwafa Bank, annoncée fin 2011, reste dans les limbes – mais QNB a jeté son dévolu sur l’Union marocaine des banques (UMB). En janvier, les Qataris ont signé un accord pour y prendre une part majoritaire : le moyen d’obtenir à peu de frais une licence bancaire sur le marché chérifien. L’Égypte reste donc la seule zone vierge sur la carte nord-africaine de QNB, mais des discussions seraient en cours, selon un cadre de ce groupe du Golfe qui s’africanise à grande vitesse.
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Finance : bientôt dans la cour des grands
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