Babyloan met le cap sur Dakar

Déjà active au Bénin et au Togo, l’entreprise sociale Babyloan va bientôt oeuvrer au Sénégal. Sa recette : faire appel au grand public pour financer de petits entrepreneurs.

Babyloan rassemble de l’argent et le redirige vers des instituts de microfinance. © Glez

Babyloan rassemble de l’argent et le redirige vers des instituts de microfinance. © Glez

Publié le 30 mai 2012 Lecture : 1 minute.

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Finance : bientôt dans la cour des grands

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Fort impact

Babyloan rassemble de l’argent et le redirige vers des instituts de microfinance (IMF) partenaires. En sollicitant le grand public, « nous proposons des lignes de financement qui leur coûtent 2,5 % par an, contre 10 % si les IMF se tournent vers les bailleurs traditionnels », explique Anne-Charlotte Dupont Lhotelain, directrice du pôle microfinance chez Babyloan. « Ces prêts ont un fort impact sur les clients financés, souligne Françoise Tchibozo, directrice adjointe de l’IMF Finadev, au Bénin. On note l’évolution de leur vie sociale, notamment en ce qui concerne l’éducation des enfants et les économies réalisées pour étendre leurs activités. » Les prêts peuvent aller jusqu’à 1 500 euros, et chez Finadev le taux de remboursement atteint 90 %.

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Prochaine étape : l’officialisation d’un partenariat au Sénégal avec U-Imcec, un IMF soutenant déjà 15 000 entrepreneurs, qui devrait intervenir d’ici à la fin mai. Une étape cruciale pour Babyloan : selon une étude commandée l’an dernier, « le Sénégal est le deuxième pays le plus demandé par les internautes », constate Anne-Charlotte Dupont Lhotelain. 

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