Distribution internationale de films et de fictions en Afrique (Diffa), une société spécialisée dans la promotion de la production audiovisuelle africaine, vient d’inaugurer son bureau à Abidjan.

Créée en mai dernier, cette société française est détenue majoritairement (50,1 %) par Lagardère Studios (ex-Lagardère Entertainment), le reliquat revenant aux initiateurs du projet Alain Modot, patron de Media Consulting Group, et Jean-Hubert Nankam, responsable de la société Martika Production basée en Côte d’Ivoire.

La filiale ivoirienne de Diffa est hébergée au Plateau dans les locaux de Vibe Radio, lancée à Abidjan en novembre par Lagardère Active Radio International, qui appartient également au groupe de médias français.

Savoir-faire

« Diffa est un projet franco-africain qui mise sur le transfert de savoir-faire en faveur des producteurs et réalisateurs africains, que nous souhaitons accompagner et former afin de permettre le développement durable de la production audiovisuelle sur le continent », a confié à Jeune Afrique Alain Modot, son directeur général.

Aujourd’hui Diffa revendique jusqu’à 700 heures de programmes (films, documentaires, magazines et séries) 100 % africains et des partenariats avec une quarantaine de producteurs et de réalisateurs basés dans 20 pays du continent. Son bureau d’Abidjan va couvrir l’ensemble de l’Afrique francophone. Pour l’Afrique anglophone, Diffa devrait opter pour Nairobi dès l’an prochain, plutôt que Johannesburg évoqué en mai lors de son lancement.

Lagardère Studios, dirigé par Takis Candilis, est déjà présent dans la production audiovisuelle en Afrique avec la prise de contrôle de la société de production sénégalaise Keewu, producteur de la télénovela  « C’est la vie ».