COP21 : la BAD réaffirme ses engagements pour les PMA et le transport durable

La banque africaine de développement s’est associée à sept autres organisations multilatérales pour lancer un appel en faveur des solutions de transport durables. L’institution a également réaffirmé son soutien au fonds des Pays les moins avancés (PMA).

Publié le 3 décembre 2015 Lecture : 2 minutes.

La Banque africaine de développement s’est associée à sept autres organisations multilatérales* pour lancer un appel formel à « soutenir les pays mettant en œuvre des solutions de transport durables ». Dans leur communiqué commun publié ce jeudi, ces institutions rappellent leur engagement à « fournir un soutien financier et technique indispensable pour aider les pays à répondre de manière durable aux aspirations croissantes pour une plus grande mobilité et une plus grande connectivité ».

Selon la définition de l’OCDE, le transport durable « ne met pas en danger la santé publique et les écosystèmes, respecte les besoins de mobilité tout en étant compatible avec une utilisation des ressources renouvelables à un taux inférieur à celui nécessaire à leur régénération et une utilisation des ressources non renouvelables à un taux inférieur à celui nécessaire à la mise au point de ressources renouvelables de remplacement ».

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Les huit organisations signataires de l’appel s’étaient engagées au sommet Rio + 20 de 2012 à apporter 175 milliards de dollars en prêts et en subventions pour un transport plus durable dans les pays en développement d’ici 2022. Dans leur communiqué du 03 décembre, elles indiquent être en bonne voie d’y parvenir, avec 65 milliards de dollars engagés à ce jour.

Adaptation

En parallèle, la BAD a salué la décision prise par 11 pays donateurs** d’accorder 248 millions de dollars en faveur du fonds des Pays les moins avancés (PMA), l’un des deux fonds consacrés à l’adaptation au changement climatique au sein du Global Environment Facility (GEF), fonds multilatéral créé en 1992 au Sommet de la Terre de Rio. La décision, annoncée le 1er décembre, au lendemain de l’ouverture du sommet mondial sur le climat, la COP21, a été vivement encouragée par la Banque africaine de développement, qui a rappelé que 34 des 48 PMA sont africains.

« Ce sont les pays les moins contributeurs en gaz à effet de serre et pourtant les plus concernés par les effets du réchauffement », selon Alex Rugamba, directeur Énergie, environnement et changement climatique à la BAD, cité dans le communiqué.

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L’institution panafricaine a rappelé, à la même occasion, que la part des projets cofinancés par le GEF et la BAD allouées l’adaptation aux effets du changement climatique atteint 682 millions de dollars en octobre 2015 (102 millions de la GEF et 580 millions de dollars de la BAD), sur un total de cofinancements de deux milliards de dollars.

*La Banque asiatique de développement, la Corporation andine de développement, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, la Banque européenne d’investissement, la Banque interaméricaine de développement, la Banque islamique de développement et la Banque mondiale.

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*Pays donateurs : Canada, Danemark, Finlande, France, Allemagne, Irlande, Italie, Suède, Suisse, Royaume Uni et États-Unis.

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