Une liaison routière Yaoundé – Brazzaville pour 2017

Le président congolais Denis Sassou N’Guesso a inauguré les travaux de construction d’une nouvelle route entre le Congo et le Cameroun. Un pas important dans le processus d’intégration régionale.

Les routes en Afrique centrale font l’objet d’un effort particulier de la part des institutions comme la BAD afin de favoriser les échanges intrarégionaux. © Renaud Van Der Meeren / Les Éditions du Jaguar

Les routes en Afrique centrale font l’objet d’un effort particulier de la part des institutions comme la BAD afin de favoriser les échanges intrarégionaux. © Renaud Van Der Meeren / Les Éditions du Jaguar

Publié le 18 mai 2012 Lecture : 1 minute.

Financée à 58% par l’État congolais et à 42% par un don de la Banque africaine de développement (BAD), la nouvelle route reliera Ketta, dans le nord du Congo Brazzaville, à Djoum, une ville située à 300 km à vol d’oiseau vers l’ouest, mais qui nécessite aujourd’hui un trajet de 1300 km. Au total, cette route s’allongera sur un peu plus de 500 km dont environ 300 sur le terrioire cogolais et 200 au Cameroun. Le projet prévoit aussi la construction d’aménagements connexes : 60 km de pistes rurales, des puits, des latrines, des écoles et un poste de douane.

Vers l’intégration régionale

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Aucune liaison routière pérenne n’existe entre les capitales des deux pays et ce tronçon routier doit justement s’intégrer à une future liaison Yaoundé – Brazzaville, prévu dans la deuxième phase de ce projet dont le coût total est estimé à 159 milliards de F CFA, soit 242 millions d’euros. D’après l’un des responsables du programme, cet objecif pourrait être atteint dès la fin 2017. Plus largement, ce projet contribuera au renforcement de l’intégration régionale en Afrique centrale en permettant l’interconnexion sur des axes routiers reliant le Cameroun, le Congo, la RD Congo, le Gabon, la Guinée Équatoriale et le Centrafrique. Pour l’instant, le réseau routier d’Afrique centrale s’étend sur 126.000 kilomètres, dont seulement 7% de routes bitumées.

Les travaux seront assurés par le Chinois Sinohydro et le néerlandais MNO Vervat.

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