Centrafrique : 30 candidatures à la présidentielle validées
La Cour constitutionnelle de transition a retenu mardi 30 candidatures à la présidentielle centrafricaine du 27 décembre. Le dossier de l’ancien président François Bozizé n’en fait pas partie.
Ils étaient au départ une quarantaine, mais à l’arrivée seuls « 30 candidats participeront à l’élection présidentielle en Centrafrique dont le premier tour est prévu le 27 décembre », a annoncé, le 8 décembre, la Cour constitutionnelle de transition.
Parmi les 15 candidatures rejetées, on retrouve celle de l’ex-président François Bozizé, renversé en mars et sous le coup de sanctions internationales, qui misait pourtant sur un retour aux affaires par les urnes.
« François Bozizé ne pourra pas se présenter, n’ayant notamment pas fourni la preuve de son inscription sur les listes électorales », a relevé la Cour.
Techniquement, Bozizé ne pouvait pas s’inscrire sur les listes électorales.
« Il n’y a rien de surprenant. Nous savions que la messe était dite (…). Il y a eu des pressions intérieures et extérieures pour écarter Bozizé. Mais c’est une injustice », a réagi de son côté Bertin Béa, le secrétaire général du parti de l’ancien chef de l’État, le Kwa Na Kwa (KNK), après l’annonce de la Cour, dont les décisions sont sans appel.
« Tout le monde sait qu’il est en exil à Kampala et interdit de voyager à cause des sanctions de l’ONU : techniquement il ne pouvait donc pas s’inscrire sur les listes électorales », a ajouté Bertin Béa.
Autre protagoniste de la crise, Patrice-Edouard Ngaïssona, le coordinateur général des milices anti-balaka accusées d’avoir commis d’innombrables exactions sur la population, a également vu sa candidature invalidée, en raison de plusieurs condamnations pénales.
Les poids lourds présents
En revanche, plusieurs autres poids lourds de la classe politique dont Martin Ziguelé, Anicet-Georges Dologuélé, ou encore Karim Meckassoua figurent parmi les candidats dont les dossiers ont été validés par la Cour.
Une seule femme figure dans la liste, Régina Konzi, professeur d’anglais et candidate « indépendante ».
À la tête de la transition, Catherine Samba-Panza ne pouvait pas juridiquement se présenter à cette élection.
La décision de la Cour constitutionnelle de transition en Centrafrique :
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