Côte d’Ivoire : la justice française lève le mandat d’amener pesant sur Guillaume Soro

Dans un communiqué rendu public mardi, les avocats de Guillaume Soro ont annoncé que le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, bénéficiant d’une immunité diplomatique lors de son séjour à Paris, n’était plus visé par un mandat d’amener en France.

Guillaume Soro, président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, le 9 octobre 2015 à Yamoussoukro. © Issouf Sanogo/AFP

Guillaume Soro, président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, le 9 octobre 2015 à Yamoussoukro. © Issouf Sanogo/AFP

Publié le 9 décembre 2015 Lecture : 1 minute.

« Les documents attestant du caractère officiel de la présence [de Guillaume Soro] sur le territoire français à l’occasion de la COP21 » ont été fournis à la juge d’instruction qui avait délivré le mandat lundi, ont indiqué, le 8 décembre, Jean-Paul Benoit, Jean-Pierre Mignard et Pierre-Emmanuel Blard, avocats du président de l’Assemblée nationale ivoirienne

La juge a reconnu qu’ »il bénéficiait du statut diplomatique et de l’immunité » qui l’accompagne, ajoutent-ils. Leur client n’est donc plus visé, selon eux.

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La délivrance de ce mandat a suscité mardi une vive protestation des autorités de Côte d’Ivoire qui ont convoqué mardi l’ambassadeur français.

Bientôt une contre-attaque de Soro ?

À en croire les avocats de Guillaume Soro, leur client « saisira dans les prochains jours la justice française d’une plainte en dénonciation calomnieuse » contre Michel Gbagbo.

En 2012, le fils de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo avait déposé une plainte en France contre l’actuel président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire notamment pour « enlèvement, séquestration et traitement dégradant et inhumain ».

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Le communiqué des avocats de Guillaume Soro :

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