Niger : la demande de liberté provisoire d’Hama Amadou jugée irrecevable
La demande de liberté provisoire d’Hama Amadou a été rejetée mercredi par la Cour de cassation au Niger. L’ancien président de l’Assemblée nationale reste donc en détention à Filingué.
![Hama Amadou à Paris fin septembre 2015. © Vincent Fournier/J.A.](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2015/10/09/Image177302.jpg)
Hama Amadou à Paris fin septembre 2015. © Vincent Fournier/J.A.
Hama Amadou reste, pour le moment, en détention à Filingué, à 180 kilomètres au nord-est de Niamey. Mercredi 9 décembre, la demande de liberté provisoire, déposée par ses avocats le 2 décembre dernier, a été rejetée par la Cour de cassation, qui l’a déclarée « irrecevable », sans plus de précisions.
Alors qu’une trentaine de militants d’Hama Amadou, candidat à la présidentielle de février 2016, s’étaient déplacés pour entendre le verdict, les avocats du plaignant attendent désormais de connaître les détails de cette décision. « Nous attendons de disposer de l’exposé des motivations pour envisager une suite », a expliqué Me Boubacar Mossi, joint par Jeune Afrique peu après le verdict.
Hama Amadou avait été arrêté samedi 14 novembre dès sa descente d’avion à l’aéroport de Niamey lors de son retour au Niger après un an d’exil en raison d’accusations de trafic de bébés. Il avait ensuite été transféré à Filingué, le ministre de la Justice estimant les conditions de détention inappropriées à la maison d’arrêt de la capitale.
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