Ernst & Young : l’intérêt des investisseurs ne faiblit pas
Le cabinet d’audit et de conseil Ernest & Young publie son nouveau rapport sur l’attractivité de l’Afrique.
![La couverture du dernier rapport d’Ernst & Young sur l’attractivité de l’Afrique. © Ernst & Young](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2012/05/03/EYAfrica2012-cover.jpg)
La couverture du dernier rapport d’Ernst & Young sur l’attractivité de l’Afrique. © Ernst & Young
Le cabinet d’audit et de conseil Ernst & Young vient de publier son deuxième rapport annuel sur l’Afrique. Consacré à l’attractivité du continent à travers les investissements directs étrangers (IDE), il repose aussi sur une étude sur la perception de l’Afrique par 505 dirigeants d’entreprise. L’intérêt des investisseurs pour le continent n’est plus un mythe : entre 2003 et 2011, le nombre d’IDE a plus que doublé, passant de 339 à 857. Soit une hausse de 153 %. L’Afrique du Sud (16 %), l’Égypte (10,9 %), le Maroc (10,4 %), l’Algérie (6,3 %) et la Tunisie (6,1 %) sont les pays qui ont le plus profité de cette manne. Et ce n’est pas fini. Les IDE pourraient atteindre 110 milliards d’euros en 2015, notamment grâce à l’essor massif des investissements des pays émergents (Afrique du Sud, Inde, Arabie saoudite, Corée du Sud…). Toutefois, deux obstacles majeurs freinent l’arrivée de nouveaux investisseurs : l’instabilité politique et la faiblesse des infrastructures.
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