Libye : réunion des parties rivales à Tunis sous l’égide de l’ONU

Une nouvelle réunion entre parties rivales libyennes s’est ouverte jeudi à Tunis sous l’égide de l’ONU, qui tente de faire avancer son projet contesté de gouvernement d’union nationale à l’approche d’un sommet international prévu dimanche à Rome.

Unités militaires libyennes, le 13 août 2015 © Mohamed Ben Khalifa/AP/SIPA

Unités militaires libyennes, le 13 août 2015 © Mohamed Ben Khalifa/AP/SIPA

Publié le 10 décembre 2015 Lecture : 1 minute.

Les participants « discuteront des moyens d’aller de l’avant à l’approche de la conférence de Rome« , a indiqué au préalable, dans un communiqué, la Mission d’appui des Nations unies en Libye (Manul). Le nouvel émissaire onusien Martin Kobler, des représentants des deux Parlements rivaux ainsi que des diplomates étrangers  sont arrivés dans l’après-midi dans un hôtel de la banlieue de Tunis pour débuter ces discussions, a constaté un journaliste de l’AFP.

Ils n’ont fait aucune déclaration. Selon la mission de l’ONU, les pourparlers pourraient se poursuivre vendredi.

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L’accord de l’ONU contesté

Outre la perspective de la conférence du 13 décembre à Rome, cette rencontre intervient quelques jours après la signature, dimanche dernier à Tunis par d’autres représentants des autorités libyennes rivales, d’un projet d’accord inter-libyen totalement distinct du processus parrainé de longue date par l’ONU. Négociée dans le secret « sans interférence étrangère » selon ses promoteurs, cette « déclaration de principe » prévoit notamment la nomination d’un Premier ministre sous 15 jours.

Pour l’ONU, il n’y a « qu’un seul moyen » de résoudre le conflit

Réagissant à l’initiative, M. Kobler a réaffirmé lundi qu’il n’existait aux yeux de l’ONU qu’un « seul moyen » de résoudre le conflit, en référence au projet d’accord onusien présenté début octobre au Maroc. Arraché au terme de six mois de négociations, ce projet d’accord, qui comprend la nomination d’un Premier ministre en la personne de Fayez el-Sarraj, a ensuite été rejeté par les deux Parlements libyens. Il est en revanche soutenu par les grandes puissances, dont la pression s’est intensifiée ces dernières semaines dans le but de sortir la Libye du chaos et de juguler la progression du groupe État islamique (EI) dans ce pays.

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