Libye : négociations à Tunis avant une conférence décisive à Rome

Avant une conférence internationale décisive prévue dimanche à Rome, les protagonistes de la crise libyenne se sont réunis jeudi à Tunis pour tenter de faire avancer le projet contesté de gouvernement d’union nationale parrainé par les Nations unies.

L’Allemand Martin Kobler, émissaire de l’ONU pour la Libye (c), le 10 décembre 2015 à Tunis. © Fethi Belaid/AFP

L’Allemand Martin Kobler, émissaire de l’ONU pour la Libye (c), le 10 décembre 2015 à Tunis. © Fethi Belaid/AFP

Publié le 11 décembre 2015 Lecture : 1 minute.

« C’est la première fois que je rencontrais l’ensemble des membres du dialogue politique libyen. Durant cette longue session, j’ai senti un consensus (…) sur l’urgence de parvenir à la signature de l’accord », a déclaré, le 10 décembre à la presse, Martin Kobler, nouvel émissaire des Nations unies en Libye.

« J’ai également constaté un fort consensus sur le fait de ne pas rediscuter le texte de l’accord car ça serait ouvrir la boîte de Pandore. (…) Oui, tout le monde a des réticences, y compris moi, mais l’accord est sur la table », a-t-il poursuivi.

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Martin Kobler, qui a succédé il y a quelques semaines à l’Espagnol Bernardino Leon, a précisé que les pourparlers reprendraient ce vendredi dans le même hôtel de la banlieue de Tunis.

Pression de la communauté internationale

« Nous allons définir les messages pour la réunion de Rome. La communauté internationale est très impliquée, en raison notamment de la menace terroriste. Il doit y avoir un gouvernement légitime très prochainement », a avancé l’émissaire onusien.

La conférence de dimanche à Rome doit être co-présidée par le chef de la diplomatie italienne, Paolo Gentiloni, et le secrétaire d’État américain John Kerry.

Pas possible de laisser Daesh proliférer en Libye

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Elle intervient à un moment où la communauté internationale accentue la pression sur les parties libyennes en conflit face à la progression du groupe État islamique (EI) dans ce pays en proie au chaos.

Jeudi, la France a de nouveau souligné qu’il n’était « pas possible de laisser Daesh proliférer en Libye ».

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« On ne peut plus attendre, il y a urgence », a lancé de son côté Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’État auprès du ministre de la Défense, en marge d’une réunion à Tunis du groupe 5+5 Défense, une instance qui réunit les dix pays de Méditerranée occidentale.

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