Julphar soigne ses ambitions algériennes
La firme pharmaceutique émiratie Julphar vient de lancer officiellement la construction d’une usine en Algérie. Cette dernière devrait permettre de couvrir quelque 70% des besoins en médicaments du pays.
Le ministre de la Santé algérien Djamel Ould Abbès visite la future usine d’Albrat. © Julphar.net
Publié le 14 mai 2012 Lecture : 1 minute.
Gulf Pharmaceutical Industries (Julphar), vient de poser la première pierre de sa nouvelle usine algérienne, construite en partenariat avec le ministère de la santé. L’usine d’Albrat, située à Alger, nécessitera un investissement de 32 millions de dollars et devrait être opérationnelle à la fin 2014. Elle aura vocation à servir en premier lieu le marché algérien, même si certains médicaments pourraient alimenter également le marché nord-africain. La construction de cette usine devrait aussi permettre un transfert de compétence de la part du leader émirati.
Économies et emploi
La production effective de médicaments se fera en trois étapes. Au terme de la première phase, il est prévu que quelque 30 millions de médicaments sortiront des chaînes de fabrication. La deuxième phase verra la production de 20 millions de solutions pour perfusion (solutés massifs). Enfin, la troisième phase devrait permettre de produire 55 millions d’unités d’injections.
Le ministre de la Santé algérien, Djamel Ould Abbès, considère que cette nouvelle « non seulement permettra à notre peuple des économies significatives, mais devrait aussi générer de nombreux emplois ». Mais pour l’instant, impossible de savoir combien… « D’autres projets sont prévus dans le futur dans les wilayas d’Annaba et Oran », a ajouté le ministre.
