Niger : Mahamane Hassimou, président du PJD, candidat à la présidentielle

Ils sont désormais huit en course pour la présidentielle de février 2016 au Niger. Lundi, le Parti pour la justice et le développement (PJD) a investi candidat Mahamane Hassimou, ancienne figure de la société civile passé à l’opposition.

Le pont sur le fleuve Niger à Niamey. © Vincent Fournier pour J.A.

Le pont sur le fleuve Niger à Niamey. © Vincent Fournier pour J.A.

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Publié le 15 décembre 2015 Lecture : 1 minute.

Mahamane Hamissou, 52 ans, a été investi candidat lundi 14 décembre à la présidentielle de février 2016 par le Parti pour la justice et le développement (PJD), qu’il a créé en 2013. Il avait auparavant dirigé la Coordination de la société civile du Niger (CSCN) pendant sept ans.

Très critique envers le pouvoir en place, il avait démissionné en 2012 de son poste de vice-président de la Haute autorité de lutte contre la corruption, créée en 2011, en raison de « désaccords » avec le président Mahamadou Issoufou « sur certains dossiers brûlants ».

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Il s’est depuis rapproché de l’opposition et indiquait encore, en avril dernier dans une interview au journal nigérien Le Monde d’aujourd’hui, qu’il serait prêt à soutenir une « candidature unique de l’opposition », afin « d’en finir avec Mahamadou Issoufou de manière démocratique ». Le rassemblement devrait donc se faire dans un hypothétique second tour, qu’espère éviter le président sortant.

Audit du fichier électoral

Huit candidats se sont donc pour le moment déclarés dans la course à la présidentielle, alors que la campagne a débuté. Outre le chef de l’État, l’ancien ministre du Plan Amadou Boubacar Cissé, l’ancien ministre de l’Agriculture Abdou Labo, l’ancien Premier ministre Cheiffou Amafou, l’ancien président de l’Assemblée nationale Hama Amadou, Kassoum Moctar, du parti Convergence pour la République, et Seini Oumarou le chef de file de l’opposition, sont en lice pour le scrutin du 21 février 2016.

Samedi 12 décembre, le Premier ministre, Brigi Rafini, avait annoncé qu’un audit du fichier électoral allait être réalisé avant le 18 décembre, cédant ainsi à une exigence de l’opposition qui menaçait de boycotter le scrutin.

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