Infographies : comment votre pays progresse (ou pas) vers l’élimination du paludisme
Selon le rapport 2015 de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur le paludisme, si la maladie recule partout dans le monde, 90% des décès sont survenus en Afrique.
Publié le 15 décembre 2015 Lecture : 1 minute.
Plus « aucun cas autochtone de paludisme » en Europe. Une première, selon l’OMS qui a rendu public, le 9 décembre, son Rapport sur le paludisme dans le monde en 2015. Mais le Vieux continent n’est pas le seul à avoir enregistré des succès face à la maladie.
Toute proportion gardée, l’Afrique a également réalisé des avancées impressionnantes : « au cours des 15 dernières années, les taux de mortalité par paludisme ont chuté de 66 % dans toutes les tranches d’âge, et de 71 % chez les enfants de moins de cinq ans, une population particulièrement vulnérable face à la maladie », souligne l’OMS.
Bien que le paludisme recule, la maladie continue à tuer en Afrique plus qu’ailleurs dans le monde. « En 2015, la baisse du nombre de décès dus au paludisme est estimée à 48 %, de 839 000 décès en 2000 (plage comprise entre 653 000 et 1,1 million) à 438 000 en 2015 (plage comprise entre 236 000 et 635 000) », indique le rapport, soulignant que 90 % de ces décès sont survenus sur le continent.
Progrès vers l’élimination ?
Malgré ces nombreux décès dus au paludisme, plusieurs pays africains progressent vers l’élimination de la maladie.
En 2014 par exemple, le Maroc figurait parmi les 16 pays qui avaient recensé zéro cas de paludisme à travers le monde. Et cette année, l’Algérie fait partie des trois territoires ayant connu moins de dix cas de paludisme indigène.
Selon les données recoupées par l’OMS, 11 États africains ont pu atteindre l’objectif fixé par l’Assemblée mondiale de la santé et le Partenariat Roll Back Malaria (RBM), à savoir réduire de 75 % le nombre de cas de paludisme d’ici 2015. Une inversion de l’incidence de la malaria qui est d’ailleurs l’un des Objectifs du millénaire pour le développement.
Cliquez sur un pays pour voir l’évolution du nombre de cas de paludisme entre 2000 et 2015.