Libye : un accord signé au Maroc mais rejeté d’emblée par les parlements rivaux
Des députés et des hommes politiques libyens ont signé jeudi au Maroc un accord pour sortir le pays du chaos. Celui-ci a pourtant d’ores et déjà été rejeté par les deux Parlements rivaux.
![Martin Kobler (c), envoyé de l’ONU pour la Libye, préside le 10 décembre 2015 à Tunis une rencontre entre les factions de l’opposition libyenne © FETHI BELAID/AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2015/12/11/Accord-Libye-2.png)
Martin Kobler (c), envoyé de l’ONU pour la Libye, préside le 10 décembre 2015 à Tunis une rencontre entre les factions de l’opposition libyenne © FETHI BELAID/AFP
L’accord a été signé sous l’égide de l’ONU à Skhirat, près de Rabat, par des membres des Parlements rivaux et des personnalités du monde politique. Il prévoit la mise en place d’un gouvernement d’union nationale et d’un conseil présidentiel, au début d’une période de transition qui devra s’achever par des élections législatives.
Mais cet accord est d’emblée contesté et a été rejeté d’avance notamment par les chefs des deux Parlements rivaux et par d’autres députés.
« C’est un jour historique pour la Libye », a toutefois déclaré l’émissaire de l’ONU Martin Kobler lors de la cérémonie de signature. « La porte est toujours ouverte pour tous ceux qui n’étaient pas ici aujourd’hui (…) Ce n’est que le début d’un long parcours pour la Libye », a-t-il ajouté.
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