Menace terroriste au Mali : le gouvernement réinstaure l’état d’urgence pour dix jours

L’état d’urgence proclamé par le gouvernement malien, pour une durée de dix jours, a pris effet dès mardi.

Personnes transportant des blessés après l’attaque de l’hôtel Radisson Blu, Bamako, 25 novembre 2015 © Baba Ahmed / AP / SIPA

Personnes transportant des blessés après l’attaque de l’hôtel Radisson Blu, Bamako, 25 novembre 2015 © Baba Ahmed / AP / SIPA

Publié le 22 décembre 2015 Lecture : 1 minute.

« L’institution de l’état d’urgence vise à donner aux autorités compétentes les moyens de droit leur permettant de mieux circonscrire et combattre tout projet d’atteinte à la sécurité des personnes et de leurs biens et toute tentative de troubles à la quiétude des populations », a déclaré lundi 21 décembre le gouvernement dans un communiqué, sans donner davantage de précisions. Elle donne notamment plus de possibilités d’interventions aux forces de sécurité et restreint les rassemblements.

Cette nouvelle décision intervient après une série d’attaques terroristes dans le centre et le nord du Mali. Le 17 décembre, trois personnes, dont au moins un animateur, avaient été tuées par un homme armé devant la radio Tahanite, un organe d’informations communément appelé la radio chrétienne de Tombouctou.

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La menace Belmokhtar 

L’état d’urgence avait déjà été proclamé pour une durée de dix jours  après l’attaque contre l’hôtel Radisson Blu à Bamako, revendiquée par Al Mourabitoune (le groupe du chef jihadiste algérien Mokhtar Belmokhtar) qui avait fait 22 morts.

Selon une des nombreuses officines de renseignements opérant au Sahel, Belmokhtar envisagerait de lancer au cours des prochaines semaines de nouvelles opérations dans une ou plusieurs villes du Mali. Plusieurs scénarios sont pris en compte, notamment une attaque contre des agences bancaires à Gao.

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