Burundi – UA : Bujumbura réitère son refus d’accueillir une force de 5 000 hommes sur son sol

Après le gouvernement et le Parlement, le Conseil national de sécurité du Burundi a réitéré mardi le rejet d’une mission de paix de l’Union africaine (UA) dans le pays, prétextant qu’il n’existe aucune « menace de génocide » qui justifierait un déploiement de troupes africaines sur son sol.

Un véhicule militaire transporte des hommes les mains liées, le 11 décembre 2015 à Burumbuja. © Stringer/AFP

Un véhicule militaire transporte des hommes les mains liées, le 11 décembre 2015 à Burumbuja. © Stringer/AFP

Publié le 22 décembre 2015 Lecture : 1 minute.

Décidément, les autorités burundaises ne voient pas d’un bon œil le souhait de l’Union africaine (UA) de déployer 5 000 hommes au Burundi. Composé notamment du président et de ses deux-vices présidents, de plusieurs ministres dont ceux de la Sécurité publique et de la Défense, et des principaux responsables des forces de sécurité, le Conseil national de sécurité du pays a rejeté, le 22 décembre, l’idée d’une telle mission de paix de l’UA sur le sol burundais.

Le Conseil « réfute la décision (…) de l’UA de déployer une mission de prévention et de protection au Burundi », selon une déclaration lue à la presse par le le général Alain-Guillaume Bunyoni, ministre burundais de la Sécurité publique.

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Le Burundi est « capable d’assurer la sécurité de sa population », selon les autorités

Pour ce Conseil, « la menace de génocide qui justifierait ce déploiement n’est qu’une machination des détracteurs du gouvernement » et le Burundi, qui est « l’un des pays contributeurs de troupes en Afrique et ailleurs », « est capable d’assurer la sécurité de sa population ».

Le gouvernement burundais avait déjà rejeté le principe d’un déploiement de troupes de la Mission africaine de prévention et de protection au Burundi (Maprobu). Il avait d’ailleurs prévenu que si l’UA devait mener à bien ce déploiement sans son aval, cette mission serait alors considérée comme une « force d’invasion et d’occupation ». Une position partagée par le Parlement burundais.

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